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La tuberculose au Canada 2012 - Prédiffusion

Introduction

Le document La tuberculose au Canada, 2012 – Prédiffusion fournit un premier aperçu de l'épidémiologie de la tuberculose au Canada pour la plus récente année de déclaration (2012). Les données présentées dans ce rapport abrégé sont provisoires et sont appelées à être modifiées avant la publication du rapport de surveillance complet, intitulé La tuberculose au Canada, 2012, dont la diffusion est prévue au printemps 2014.

Grandes lignes

Au Canada, pour 2012, le nombre déclaré de nouveaux cas de tuberculose active et de cas de retraitement s'élevait à 1 686, soit une augmentation de 4 % par rapport au nombre de cas déclarés en 2011 (1 617). Le taux d'incidence déclaré a augmenté de 4,7 à 4,8 cas pour 100 000 habitants. Comparativement à 2011, il n'y a eu aucun changement marqué dans la répartition des cas par province ou territoire, ou par groupe d'âge (tableaux 1, 2 et 3). Les personnes nées à l'étranger ont continué à représenter la majorité des cas de tuberculose déclarés, et le taux d'incidence déclaré pour 100 000 habitants est demeuré le plus élevé au sein de la population d'Autochtones nés au Canada (tableau 4). La tuberculose pulmonaire a été la maladie la plus fréquemment déclarée en 2012 (tableaux 5 et 6). Enfin, les données sur les résultats des traitements chez les cas diagnostiqués en 2011 ont révélé que 86 % d'entre eux avaient été guéris ou avaient terminé leur traitement (tableau 7).

Les trois provinces les plus peuplées (Colombie-Britannique, Ontario et Québec) qui, ensemble, composaient 75 % de la population du Canada en 2012, étaient responsables de 69 % du nombre total de cas signalés. L'Alberta, la Colombie-Britannique, le Manitoba, le Nunavut, le Québec et la Saskatchewan ont déclaré un nombre de cas plus élevé en 2012 qu'en 2011. L'Ontario, le Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse, les Territoires du Nord-Ouest, l'Île-du-Prince-Édouard et le Yukon ont signalé un nombre de cas égal ou inférieur en 2012 par rapport à 2011. Le Nunavut a signalé 79 cas de tuberculose active en 2012, ce qui représente une augmentation par rapport aux 74 cas déclarés en 2011; le taux d'incidence déclaré de 234,4 pour 100 000 habitants continue d'être le taux déclaré le plus élevé, toutes provinces et territoires confondus (tableau 1).

En 2012, peu de changements ont été observés dans la répartition globale des cas de tuberculose déclarés en fonction du groupe d'âge. Les personnes âgées de 25 à 34 ans constituaient le plus grand nombre de cas déclarés, soit 17 % du nombre total. On a dénombré 111 cas pédiatriques (enfants de moins de 15 ans) en 2012, soit 7 % de tous les cas de tuberculose déclarés, ce qui correspond à un taux d'incidence de 2,0 pour 100 000 habitants âgés de moins de 15 ans. Chez les personnes âgées de 75 ans et plus, on a recensé 13 % de tous les cas déclarés, ce qui représente le taux d'incidence le plus élevé de tous les groupes d'âge, soit 9,1 pour 100 000 habitants âgés de 75 ans et plus (tableau 2).

En 2012, les profils de répartition selon l'âge dans l'ensemble des provinces et territoires suivaient généralement la tendance nationale, la plupart des cas signalés ayant été recensés dans le groupe d'âge des 25 à 34 ans (tableau 3). Toutefois, une certaine variation régionale a été constatée. Au Nunavut, au Québec et en Saskatchewan, plus de 12 % des cas déclarés étaient des cas pédiatriques, comparativement à 7 % au Canada. En Colombie-Britannique et dans les provinces de l'Atlantique (Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard), plus de 20 % des cas déclarés étaient des personnes de 75 ans et plus, alors qu'au Canada, seulement 13 % des cas faisaient partie de ce groupe d'âge (tableau 3).

Dans l'ensemble, en 2012, 64 % de tous les cas de tuberculose déclarés étaient des personnes nées à l'étranger, 23 % étaient des Autochtones nés au pays, et 10 %, des non-Autochtones nés au Canada. L'origine de 3 % des cas déclarés était inconnue. Une fois de plus, une certaine variation régionale a été notée. L'Alberta, la Colombie-Britannique, l'Ontario et le Québec ont tous déclaré que la majorité de leurs cas étaient des personnes nées à l'étranger. Cependant, en raison d'une éclosion de tuberculose survenue dans le Nord du Québec, le nombre de cas de tuberculose déclarés chez les Inuits représentait presque 30 % de tous les cas déclarés au Québec, une augmentation notable par rapport aux années antérieures. L'éclosion a aussi eu pour effet d'augmenter le taux d'incidence globale chez les Inuits du Canada en 2012 par rapport aux années précédentes.

Au Manitoba, en Saskatchewan et dans les territoires (Territoires du Nord-Ouest, Nunavut et Yukon), la majorité des cas déclarés étaient des Autochtones nés au Canada. Dans les provinces de l'Atlantique, le petit nombre de cas déclarés étaient répartis entre les non-Autochtones nés à l'étranger et ceux nés au Canada; un cas était un Autochtone né au pays (tableau 4).

En 2012, la tuberculose pulmonaire est demeurée la maladie la plus fréquemment déclarée, représentant 67 % de tous les cas signalés. Entre 2002 et 2012, peu de changements ont été observés dans la répartition des cas en fonction de la localisation principale de la maladie (tableau 5).

Dans l'ensemble des provinces et des territoires, la majorité des cas ont reçu obtenu un diagnostic de tuberculose pulmonaire. Toutefois, les provinces de l'Atlantique et de la Saskatchewan ont signalé une proportion plus élevée (13 % ou plus) de cas ayant reçu un diagnostic de primo-infection que les autres provinces ou territoires (entre 0 % et 8 %, tableau 6).

Des 1 617 cas de tuberculose active signalés à l'Agence en 2011, les données sur le résultat du traitement étaient disponibles pour 1 304 cas (81 %), 87 cas (5 %) étaient toujours sous traitement, et les données sur le résultat du traitement n'étaient pas disponibles pour 226 cas (14 %). Parmi les 1 304 cas pour lesquels les données sur le résultat final du traitement étaient indiquées, 1 120 (86 %) personnes ont été déclarées comme étant guéries ou ayant terminé leur traitement, 134 (10 %) sont décédées avant ou durant le traitement, et 27 (2 %) ont été transférées à l'extérieur du Canada à un moment ou à un autre durant leur traitement et le résultat final était inconnu. Sur les 23 cas restants (2 %) dont le résultat était connu, cinq ont abandonné le traitement et ont été perdus de vue par la suite, deux ont présenté une réaction indésirable aux médicaments et leur traitement a été interrompu, et pour les 16 autres cas, le résultat du traitement a été déclaré comme étant « autre », sans précision additionnelle (tableau 7).

Tableau:


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Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections
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