Surveillance de la santé publique au Canada

Sur cette page

Bulletin des agents pathogens des voies respiratoires émergents

Analyse de la situation mensuelle des maladies de voies respiratoires émergentes affectant les humains

FoodNet Canada

FoodNet Canada est une initiative de multipartenariat orchestrée par l'Agence de la santé publique du Canada. Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) sont les principaux partenaires investisseurs pour la phase pilote de FoodNet Canada. Elle a pour but d'appuyer des activités qui permettront de réduire le fardeau des maladies entériques par l'intermédiaire d'une surveillance par site sentinelle complète mise en œuvre par l'entremise de services locaux de santé publique. Cette initiative permettra de bien évaluer et concevoir des politiques en matière de salubrité des aliments et de l'eau. L'approche qu'elle suit rejoint les travaux d'avant-garde réalisés en santé publique, comme l'ont préconisé les récents rapports des commissions Haines (salubrité des viandes), Naylor (éclosion de SRAS) et O'Connor (salubrité de l'eau), ainsi que la vérificatrice générale du Canada et le Réseau de santé publique pancanadien; aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC); en Australie, le ministère fédéral de la Santé et des Soins aux personnes âgées; et dans l'Union européenne, l'approche intégrée en matière de sécurité alimentaire. Ces travaux font ressortir l'importance de la collaboration entre les divers territoires de compétence, d'une intégration des efforts, de nouveaux réseaux de communication, d'une systématisation rigoureuse et de la participation de services locaux de santé publique afin d'éclairer l'établissement de politiques à l'échelle locale, régionale et nationale.

IMPACT

Le Programme canadien de surveillance active de l'immunisation, ou IMPACT, est un réseau national de surveillance des effets secondaires suivant l'immunisation, des échecs vaccinaux et de certaines maladies infectieuses qui sont ou deviendront évitables par la vaccination. Ce réseau est déployé dans des hôpitaux pédiatriques.

IMPACT est administré par la Société canadienne de pédiatrie grâce au financement de l'Agence de la santé publique du Canada.

Information de surveillance du virus du Nil occidental

Surveillance du virus du Nil occidental présentée par le Direction générale de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses et le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada.

Lutte antituberculeuse : Rapports de surveillance

  • Surveillance de la tuberculose

Programme Canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN)

Le Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) recueille des données épidémiologiques et de laboratoire (moléculaires et de résistance) à l'échelle nationale sur :

  • diverses infections associées aux soins de santé (IAS)
  • les organismes résistants aux antimicrobiens (ORA)
  • l'utilisation des antimicrobiens en milieu hospitalier

Le PCSIN a été créé en 1995 dans le cadre d'un partenariat entre :

L'objectif du PCSIN est de faciliter la prévention, le contrôle et la réduction des IAS et des ORA dans les hôpitaux canadiens de soins de courte durée grâce à une surveillance active et à des rapports. Les données recueillies permettent :

  • de mesurer le fardeau des IAS et les ORA
  • d'établir des taux de référence pour la comparaison interne et externe
  • d'identifier les facteurs de risque potentiels
  • de permettre l'évaluation d'interventions spécifiques visant à améliorer la qualité des soins aux patients dans les hôpitaux de soins actifs canadiens

Contactez PCSIN

Agence de la santé publique du Canada
130 rue Colonnade
Ottawa ON K2E 1B6
Courriel : cnisp-pcsin@phac-aspc.gc.ca

Publications et liens connexes

Programme canadien de surveillance pédiatrique

Le Programme canadien de surveillance pédiatrique (PCSP) a été créé en 1996 dans le but de surveiller les maladies et les affections qui sont relativement peu fréquentes chez les enfants canadiens, mais qui sont importantes pour la santé publique et qui sont associées à un taux élevé d'invalidité, de morbidité et de mortalité ainsi qu'à un coût économique élevé pour la société. Le programme est un projet conjoint de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et de la Société canadienne de pédiatrie, sous la responsabilité du Centre de surveillance et de recherche appliquée à l'ASPC.

Un comité scientifique directeur supervise le Programme et étudie les nouveaux projets de recherche. Il privilégie les études qui présentent beaucoup d'intérêt sur le plan de la santé publique et qui ne pourraient être entreprises autrement. Au début d'une nouvelle étude, les pédiatres canadiens praticiens, les sous-spécialistes en pédiatrie et les autres spécialistes participants (p. ex. les généticiens) reçoivent un résumé du protocole, y compris la définition du cas et une brève description de l'affection. En plus d'uniformiser le mode de déclaration, cette façon de faire sert à renseigner sur les affections faisant l'objet d'une surveillance et à mieux sensibiliser à celles-ci.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Programme canadien de surveillance pédiatrique, veuillez consulter l'affiche de communication intitulée Qu'est-ce que le Programme canadien de surveillance pédiatrique?

Programme de contributions pour la sûreté du sang

Le Programme de contributions pour la sûreté du sang (PCSS) appuie l'élaboration ou l'amélioration de systèmes provinciaux et territoriaux servant à surveiller les erreurs et les effets indésirables associés à la transfusion de composants et de produits sanguins et à la transplantation de cellules, de tissus et d'organes. Ces systèmes comprennent notamment les suivants :

  • Système de surveillance des erreurs transfusionnelles (SSET)
  • Système de surveillance des incidents transfusionnels (SSIT)
  • Système de surveillance des cellules, des tissus et des organes (SSCTO)

Les bénéficiaires de financement en vertu du PCSS sont, entre autres, les gouvernements provinciaux et territoriaux; les centres et organismes de transfusion et de transplantation; les organismes et groupes désignés par les ministères provinciaux et territoriaux de la Santé pour assurer la surveillance des effets indésirables associés au sang, aux cellules, aux tissus ou aux organes; et les organisations canadiennes à but non lucratif qui appuient les activités de surveillance des effets indésirables liés aux transfusions ou transplantation dans les provinces et les territoires.

Les bénéficiaires transmettent des données à l'Agence de la santé publique du Canada. Ces données sont épurées, validées, analysées et présentées à l'échelle nationale, et sont mises à la disposition des bénéficiaires et d'autres intervenants. Les données servent à repérer les tendances au chapitre des erreurs de nature transfusionnelle, les effets indésirables et les blessures de transfusionnelle ou transplantation dans les hôpitaux canadiens que les intervenants nationaux (et même internationaux) utilisent en tant que points de repère. Dans l'ensemble, ces systèmes de surveillance visent à améliorer les processus de transfusion ou transplantation et à optimiser la sécurité des patients.

Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens

Le Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA) recueille, analyse, intègre et communique les tendances en matière d'utilisation d'antimicrobiens et de résistance aux antimicrobiens pour certaines bactéries entériques provenant des humains, des animaux et de la viande vendue au détail à travers le Canada. Il est coordonné par le Centre des maladies infectieuses d'origine alimentaire, environnementale et zoonotique de l'Agence de la santé publique du Canada et le Laboratoire national de microbiologie en collaboration avec des partenaires fédéraux, provinciaux, universitaires et des partenaires de l'industrie provenant du secteur privé.

Les composantes de surveillance représentatives et méthodologiquement unifiées peuvent être reliées pour examiner les relations entre les antimicrobiens utilisés chez les animaux destinés à l'alimentation et les humains, ainsi que les impacts relatifs sur la santé. Ces informations soutiennent : (i) la création de politiques fondées sur des données probantes pour contrôler l'utilisation des antimicrobiens dans les hôpitaux, dans la communauté et les milieux agricoles, et ainsi prolonger l'efficacité de ces médicaments, et (ii) l'identification de mesures appropriées pour contenir l'émergence et la propagation de bactéries résistantes entre les animaux, les aliments et les humains au Canada.

Programme national de surveillance des maladies entériques

Le Programme national de surveillance des maladies entériques (PNSME) est un programme de surveillance national conçu pour fournir, en temps opportun, des analyses et des rapports des cas de maladie entérique confirmés en laboratoire au Canada. Le PNSME existe depuis avril 1997, et il fournit des rapports hebdomadaires à des intervenants de partout aux pays.

Les données recueillies contribuent à la compréhension de l'épidémiologie de maladies bactériennes invasives, signalées au sein des populations du Nord, qui contribuent à la formulation de stratégies de prévention et de contrôle pour cette population, notamment à des recommandations en matière de vaccination. L'objectif visé est la participation de toutes les nations de l'Arctique, dans le cadre d'un réseau circumpolaire de surveillance, de contrôle de la maladie et d'évaluation des efforts de prévention. Cette initiative demeure un excellent exemple de projet de collaboration réussi en vue de la surveillance de maladies à forte incidence et préoccupantes au sein des populations indigènes de l'Arctique.

Projet pilote sur la surveillance de la rougeole et de la rubéole

Il s'agit d'une initiative visant à accroître la surveillance à l'échelle nationale de la rougeole, de la rubéole, de l'embryopathie rubéolique et de l'infection rubéoleuse congénitale à l'aide de données non nominatives centralisées en ligne et en temps réel sur les enquêtes de cas. Ce projet pilote comprend un système d'alerte électronique en temps réel qui sert à informer simultanément, au début de chaque enquête, des intervenants de l'ASPC et de la province de déclaration œuvrant dans des laboratoires ou dans le secteur de l'épidémiologie. Le projet pilote soutient également la collecte périodique de données, y compris la déclaration de « zéro cas », par les organismes de santé publique provinciaux (sous la direction du SCSRR) et la production d'un rapport mensuel d'ensemble regroupant les données des essais d'IgM sur la rougeole et la rubéole effectués par les laboratoires de santé publique provinciaux. Le projet pilote sur la surveillance de la rougeole et de la rubéole a été élaboré et mis en œuvre par le Laboratoire national de microbiologie (LNM) et le Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI) de l'ASPC à l'aide d'outils fournis par le Réseau canadien de renseignements sur la santé publique (RCRSP). La collecte de données dans le cadre de ce projet a débuté en juin 2011 dans les laboratoires provinciaux participants et à différents emplacements du projet pilote en Colombie-Britannique, en Alberta et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Projet pilote sur un système national de surveillance accrue des pneumococcies invasives

À l'heure actuelle, les données nationales représentatives au sujet de la pneumococcie invasive sont recueillies au moyen du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire, et par l'Unité streptocoques du Laboratoire national de microbiologie. Les données épidémiologiques et de laboratoire ne sont pas liées, ce qui limite la capacité d'interprétation des tendances relatives à la pneumococcie invasive au Canada. L'établissement d'un système national de surveillance, combinant les données épidémiologiques et de laboratoire, fournirait une meilleure représentation de l'incidence de la pneumococcie invasive à l'échelle nationale, ainsi qu'une certitude accrue des variations régionales de distribution par sérotype, et de la sensibilité aux antimicrobiens, ainsi que la possibilité de détecter des grappes inhabituelles. Chacune de ces améliorations de la qualité des données permettra d'obtenir des lignes directrices de vaccination et de traitement plus éclairées.

Le système national de surveillance accrue des pneumococcies invasives, un système de surveillance accrue fondé sur des cas confirmés, est un projet pilote conjoint entre le Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses et le Laboratoire national de microbiologie. Le projet pilote a été lancé le 4 avril 2011, dans une province canadienne, et sera bientôt élargi à deux provinces ou plus. Les objectifs principaux de ce système sont les suivants :

  • faire le suivi, à l'échelle nationale, de toute modification des sérotypes de la pneumococcie invasive découlant de la mise en œuvre de programmes de vaccination;
  • faire le suivi, à l'échelle nationale, de toute modification de la sensibilité aux antimicrobiens de Streptococcus pneumoniae, et détecter les changements géographiques et temporels liés à l'incidence de la pneumococcie invasive.

Les données épidémiologiques et de laboratoire pour chaque cas sont liées à la province ou au territoire correspondant, grâce à une application Web du Réseau canadien de renseignements sur la santé publique (RCRSP). Les résumés de surveillance trimestrielle ainsi que les rapports annuels seront produits par l'ASPC.

Informations national de surveillance de l'IPD de niveau est disponible à :

Relevé des maladies transmissibles au Canada

Le Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC) est un journal scientifique bilingue revu par les pairs et en accès libre en ligne publié par l'Agence de la santé publique du Canada. Il fournit de l'information opportune et pratique sur les maladies infectieuses aux cliniciens, aux professionnels de la santé publique et aux responsables des politiques qui éclairera les politiques, le développement des programmes et les pratiques.

Réseau canadien de surveillance des anomalies congénitales

Le Réseau canadien de surveillance des anomalies congénitales (RCSAC) a été établi en 2002 sous l'égide du Système canadien de surveillance périnatale (SCSP). Le Réseau est un cadre national qui vise à appuyer la collaboration et le réseautage interdisciplinaire en regroupant la recherche, la surveillance, les pratiques cliniques ainsi que les pratiques liées à la santé publique, et dont le but ultime est d'améliorer la qualité des données de surveillance et d'élargir notre compréhension des anomalies congénitales.

Réseau de la résistance aux antimicrobiens (RésRAM)

Le Réseau de la résistance aux antimicrobiens, aussi appelé le RésRAM, effectue une surveillance en laboratoire de la résistance aux antimicrobiens développée par les agents pathogènes bactériens et fongiques. Le Réseau a commencé à recueillir les données de certaines provinces en 2022 et s'étendra à l'ensemble du Canada au cours des prochaines années. Ce programme de surveillance repose sur une approche intégrée « Une Santé » qui combine les données recueillies chez l'humain et chez l'animal.

Le Réseau mène ses activités de surveillance à l'échelle nationale et régionale. Les données qu'il recueille à l'appui des programmes de gérance des antimicrobiens contribuent en outre à l'évaluation des interventions, qui peuvent notamment concerner :

  • les pratiques d'hygiène des mains;
  • les pratiques de contrôle des infections;
  • la façon dont les médecins utilisent les antimicrobiens.

Le Réseau est issu d'une collaboration entre :

  • l'Agence de la santé publique du Canada;
  • des laboratoires vétérinaires et cliniques de partout au Canada;
  • des organismes de santé publique provinciaux et territoriaux.

La Direction générale du Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada assure la coordination du RésRAM.

Communiquez avec nous

Direction générale du Laboratoire national de microbiologie
Agence de la santé publique du Canada
1015, rue Arlington
Winnipeg (Manitoba) R3E 3P6
Courriel : armnet-resram@phac-aspc.gc.ca

Pour en savoir plus :

Santé sexuelle et les infections transmises sexuellement la surveillance et épidémiologie

Surveillance des maladies à déclaration obligatoire en direct

La Surveillance des maladies en direct est un outil qui offre quatre applications aux utilisateurs du site Web de l'Agence de la santé publique du Canada leur permettant un accès à des données sur le cancer, les maladies cardiovasculaires et les maladies à déclaration obligatoire pour diverses années et leur permet d'adapter ces données à leurs besoins spécifiques.

Surveillance de l'influenza

Le Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI) produit les rapports hebdomadaires Surveillance de l'influenza, résumant les activités de surveillance de l'influenza au Canada. Les rapports hebdomadaires sont produits au cours de la saison de l'influenza (octobre-mai) et les rapports bihebdomadaires sont produits hors-saison (juin-septembre). La surveillance de l'influenza est un effort collaboratif entre les ministères de la santé et de la santé publique des provinces et des territoires, de laboratoire d'hôpitaux, de réseaux de surveillance nationale, de médecins sentinelles, et du CIMRI.

Maladies à déclaration obligatoire en direct

Maladies à déclaration obligatoire en direct est un site Web interactif qui permet aux utilisateurs d'examiner les données annuelles provenant du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SCSMDO). Il procure des données sur les maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale, notamment le nombre et les taux de cas déclarés, les limites des données et les descriptions des maladies. Les utilisateurs ont la possibilité d'afficher des graphiques simples pré-construits, des graphiques personnalisés, ou d'effectuer des extractions de larges jeux de données. Le SCSMDO surveille les tendances relatives aux maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale, soit des maladies infectieuses qui ont été désignées collectivement par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux comme étant prioritaires dans le cadre de la surveillance et du contrôle.

Surveillance des eaux usées

Le suivi des eaux usées est un outil de surveillance de la santé publique qui permet d'alerter les responsables de la santé publique sur les maladies susceptibles de se propager dans une communauté.

Surveillance du VIH/sida

Les données sur Sondage de suivi de 2012 sur les attitudes touchant le VIH/sida sont maintenant disponibles sur données ouvertes.

Système de surveillance des méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants au Canada

Le gouvernement du Canada collabore étroitement avec les provinces et les territoires afin d'échanger des données et d'assurer une surveillance nationale des méfaits et des décès attribuables aux opioïdes et aux stimulants. Le système de surveillance des méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants est l'une des mesures mises en place initialement au Canada pour faire face à l'épidémie des surdoses d'opioïdes. L'objectif du système est de fournir un portrait national de l'impact des méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants sur la santé publique, d'éclairer la prise de décisions et de guider les mesures d'intervention. Le système comprend :

  1. des données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes et aux stimulants, fournies par les bureaux provinciaux et territoriaux des coroners en chef et médecins légistes en chef;
  2. des données sur les hospitalisations pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants, fournies par l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS); et
  3. des données sur les surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes, transmises par les services médicaux d'urgence des provinces et territoires.

Les données de ces trois sources sont mises à jour tous les trois mois. Dans certains cas, les données peuvent être stratifiées selon la date (année/trimestre), la province ou le territoire, l'intention, le sexe, le groupe d'âge et le type de substances impliquées.

Les données du système de surveillance des méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants peuvent être consultées sur l'Infobase de la santé publique.

Système de surveillance renforcée de la maladie de Lyme

Le Système de surveillance renforcée de la maladie de Lyme (le Système) a été établi en 2011 par un groupe de travail du Réseau pancanadien de santé publique. La collecte de données est menée par l'Agence de la santé publique du Canada (l'Agence) en partenariat avec les autorités sanitaires provinciales. Par l'entremise du Système, l'Agence surveille les taux d'incidence de la maladie de Lyme et détermine les populations vulnérables au Canada selon l'emplacement géographique, l'âge et le sexe. Le Système est également en mesure de déterminer les risques environnementaux et les nouvelles zones géographiques à risque avant que les cas humains soient signalés. Le suivi des cas de la maladie de Lyme, par l'intermédiaire de la surveillance accrue, appuie le diagnostic et le traitement précoces. Le Système aide à orienter les communications publiques et la planification des interventions en santé publique à différents ordres de gouvernement.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la maladie de Lyme, veuillez visiter la Surveillance de la maladie de Lyme.

Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens

Le Système Canadien de Surveillance de la Résistance aux Antimicrobiens (SCSRA) a été créé en 2015 en tant que référence nationale pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) et de l'utilisation des antimicrobiens (UAM) au Canada.

Le SCSRA intègre et synthétise les informations de l'Agence de la santé publique du Canada et de ses partenaires afin de fournir des données probantes, soutenir les politiques et accélérer la programmation afin de favoriser une utilisation prudente des antimicrobiens, de minimiser et contenir la RAM.

Le SCSRA intègre les informations des programmes de surveillance suivants et rapporte annuellement :

  • Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN)
  • Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA)
  • Réseau canadien de la résistance aux antimicrobiens (RésRAM)
  • Surveillance nationale en laboratoire de la maladie invasive due au streptocoque (eSTREP)
  • Surveillance accrue de la gonorrhée résistante aux antimicrobiens (SARGA)
  • Programme de surveillance antimicrobienne du gonocoque – Canada (PSAG – Canada)
  • Surveillance d'utilisation des antimicrobiens chez les humains (SUAMH)
  • L'Enquête nationale sur la prescription d'antimicrobiens (ENPA)
  • Système canadien de surveillance des laboratoires de tuberculose (SCSLT)

Contactez SCSRA

Agence de la santé publique du Canada
130 rue Colonnade
Ottawa ON K2E 1B6
Email: carss-scsra@phac-aspc.gc.ca

Publications et liens connexes

Système canadien de surveillance de la rougeole et de la rubéole

La surveillance accrue à l'échelle nationale de la rougeole, de la rubéole, de l'embryopathie rubéolique et de l'infection rubéoleuse congénitale est menée par le SCSRR. Le système a été créé en 1998 afin d'améliorer la surveillance nationale existante de la rougeole, après son élimination au Canada. La surveillance conjointe de la rougeole et de la rubéole a commencé avec l'ajout de la rubéole et du syndrome de rubéole congénitale/infection rubéoleuse congénitale au système de surveillance de la rougeole en 2006 et 2007, respectivement. La surveillance intégrée de la rougeole et de la rubéole est recommandée par l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), car elles s'inscrivent toutes deux dans un contexte d'élimination dans la Région des Amériques, et que leur présentation clinique, les méthodes d'enquête épidémiologique, ainsi que les diagnostics de laboratoires sont similaires. L'objectif du SCSRR est d'assurer une surveillance continue, et en temps opportun, à l'échelle nationale, de la circulation du virus de la rougeole et de la rubéole au Canada. Le système est coordonné par le Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI) et par l'Agence de la santé publique du Canada (l'Agence) et comprend l'établissement hebdomadaire de rapports par tous les provinces et territoires, y compris la déclaration de « zéro cas », présentés à l'Agence, puis la présentation de rapports hebdomadaires subséquents par l'Agence à l'OPS. Tous les cas signalés sont évalués par rapport aux définitions de cas nationales, et seuls les cas correspondant à la définition d'un cas confirmé sont ajoutés à la base de données. Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) effectue le génotypage de tous les échantillons appropriés reçus. Un appariement probabiliste est effectué à l'aide de données sur les provinces/territoires, la date de naissance (âge) et le sexe afin de coupler les données épidémiologiques et les données de laboratoire, qui sont consignées dans la base de données du SCSRR.

Système canadien de surveillance périnatale

Le Système canadien de surveillance périnatale (SCSP) s'inscrit dans le cadre de l'initiative de l'Agence de la santé publique du Canada visant à renforcer la capacité de surveillance nationale en matière de santé. Mis en œuvre par la Section de la santé maternelle et infantile, le SCSP est un programme national continu de surveillance de la santé qui a pour mission de contribuer à l'amélioration de la santé des femmes enceintes, des mères et des nourrissons au Canada.

Système canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes

Le Système canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) est un système de surveillance des blessures et des cas d'intoxication qui recueille et analyse des données sur les blessures subies par des personnes traitées dans les services d'urgence de onze hôpitaux pédiatriques et de huit hôpitaux généraux au Canada. Le SCHIRPT est une base unique et rigoureusement détaillée de données sur les circonstances des blessures. Ces renseignements sont obtenus en posant les questions suivantes :

  • Que faisait la personne lorsqu'elle s'est blessée?
  • Que s'est-il passé?
  • Où la blessure est-elle survenue?

Le personnel du service des urgences recueille également des informations sur la nature de la blessure, la partie du corps blessée et le traitement reçu.

Les renseignements du SCHIRPT sont transmis aux parties intéressées, comme les travailleurs en prévention des blessures, les chercheurs, les fournisseurs de soins et les professionnels en santé publique, qui s'efforcent de réduire le nombre de blessures et de rendre le Canada plus sûr. Ils utilisent les données pour établir des priorités et pour élaborer et évaluer des stratégies de prévention des blessures. Les données du SCHIRPT servent aussi à sensibiliser les parents et les prestataires de soins et à les informer, à mieux comprendre les risques et les dangers, à adapter des programmes de prévention, à cibler des situations dangereuses ou des personnes à risque élevé et à aider les gouvernements à élaborer des politiques et des lois visant à améliorer la sécurité.

Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements sur la base de données électronique du SCHIRPT dans la revue Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada.

Système de surveillance de la maladie de Creutzfeldt-Jakob

Système de surveillance de paralysie flasque aiguë du Canada (SSPFAC)

La surveillance de paralysie flasque aiguë (PFA) au Canada est un effort de collaboration entre l'Agence de la santé publique du Canada et la Société canadienne de pédiatrie. La surveillance nationale de la PFA a pour objectif de surveiller le statut de Canada comme un pays exempt de poliomyélite en assurant un système de surveillance actif et sensible et une enquête rapide et appropriée sur les cas de PFA afin d'exclure la possibilité d'une infection à poliovirus. La PFA est définie comme l'apparition aiguë d'une paralysie focale ou d'une faiblesse caractérisée comme flasque (tonalité réduite) sans autre cause évidente (par exemple, un traumatisme) chez les enfants de moins de 15 ans et exclut la faiblesse transitoire (par exemple, la faiblesse post-critique). Tous les cas de PFA signalés sont examinés afin de déterminer leur compatibilité avec les définitions de la surveillance nationale pour la poliomyélite paralytique. Les informations fournies par les médecins participants et les infirmières contrôleuses dans le questionnaire détaillé sont essentielles à ce processus d'arbitrage. Le SSPFAC a été lancé en 1991 et déployé dans le réseau d'hôpitaux pédiatriques qui participent au Programme canadien de surveillance active de l'immunisation, ou IMPACT. En 1996, il a été élargi pour inclure la collecte de données auprès d'un réseau de plus de 2 500 pédiatres à travers le Canada.

Système international de surveillance circumpolaire des maladies bactériennes invasives

Le Système international de surveillance circumpolaire (SISC) est une initiative qui consiste en un réseau de surveillance basée sur la population de pays circumpolaires.

À l'échelle canadienne, six régions (le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, le Labrador, ainsi que les régions du nord du Québec) ont participé à la surveillance en temps réel des maladies bactériennes invasives. La maladie invasive Streptococcus pneumoniae a été la première maladie surveillée par le SCI. Puis, en 2000, la surveillance s'est ajoutée des maladies invasives causées par :

  • Neisseria meningitidis
  • Haemophilus influenzae
  • le groupe A Streptococcus
  • le groupe B Streptococcus

Plus d'information pour le Système international de surveillance circumpolaire des maladies bactériennes invasives

Système national de surveillance améliorée de la méningococcie invasive

La méningococcie invasive est à déclaration obligatoire à l'échelle nationale au Canada depuis 1924 et le système national de surveillance améliorée a été introduit en 1992. La surveillance améliorée a été établie afin de recueillir des renseignements bactériologiques sur les cas de méningococcie invasive dans le but de décrire les tendances annuelles, et les tendances des sérogroupes particuliers. La surveillance accrue fournit de l'information importante servant à éclairer les recommandations en matière de vaccination, les programmes de vaccination, et les politiques en matière de santé au Canada. Les données de 1985 à 1991 ont été recueillies rétrospectivement et incluses dans le système.

Les ministères de la santé des provinces et territoires soumettent des données épidémiologiques non nominatives, présentées par ligne, sur tous les cas de méningococcie invasive répondant à la définition nationale de cas, au moyen d'une demande annuelle de données à l'Agence. Les laboratoires provinciaux et territoriaux de santé publique ou d'hôpitaux envoient l'ensemble des isolats de Neisseria meningitidis au Laboratoire national de microbiologie pour une confirmation du sérogroupe et des tests bactériologiques plus poussés, y compris le sérotypage et le sous-typage pour tous les isolats ainsi que l'électrophorèse enzymatique multilocus pour tous les isolats appartenant au sérogroupe C. Un appariement probabiliste est effectué à l'aide de certaines variables (province/territoire, date de naissance ou âge, sexe, date d'apparition de la maladie et sérogroupe, si disponible) afin de coupler les données épidémiologiques et les données de laboratoire fournies pour les cas dont des renseignements sont manquants.

Système canadien de surveillance des maladies chroniques

Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques SCSMC utilise des données administratives jumelées provenant de chaque province et territoire pour estimer l'incidence et la prévalence des maladies chroniques, ainsi que la mortalité toutes causes confondues chez les Canadiens atteints ou non de ces maladies et l'utilisation des services de santé. L'objectif du SCSMC est de favoriser la collecte de données de surveillance de façon uniforme et comparable dans toutes les administrations. Les renseignements personnels des patients sont protégés puisque les provinces et les territoires ne transmettent que des données agrégées. Ce système de suivi des affections chroniques s'ajoute à d'autres sources de données de surveillance, notamment les enquêtes et les registres, et permet la diffusion en temps opportun des données nécessaires à la planification et à l'évaluation des politiques et des programmes.

Les données du SCSMC sont disponibles sur l'Infobase de la santé publique.

Pour en apprendre davantage sur le SCSMC : « Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques - Un aperçu ».

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