Accueil > Maladies chroniques > Maladies chroniques et blessures au Canada > MCBC Volume 32, No. 2, 2011 > Texte équivalent - Évaluation des associations de facteurs de risque de dépression de l’Enquête nationale sur la santé de la population : une étude de simulation évaluant la vulnérabilité au biais

Texte équivalent - Évaluation des associations de facteurs de risque de dépression de l’Enquête nationale sur la santé de la population : une étude de simulation évaluant la vulnérabilité au biais

Figure 1. Schéma décrivant la méthode de simulation employée dans l’étude

Cette étude de simulation avait pour principal objectif d’élaborer une représentation de l’épidémiologie et de la stratégie de mesure de l’ENSP qui nous permette d’évaluer l’ampleur de la distorsion produite par cette même stratégie. La première étape consistait à représenter le rétablissement d’un EDM. Il s’agit d’un élément important, puisque les épisodes de plus longue durée survenant au cours d’une période de deux ans persisteraient plus souvent jusque dans la deuxième année de cet intervalle, ce qui pourrait potentiellement modifier l’ampleur du biais introduit. Au départ, la description de la durée d’un épisode reposait sur certaines estimations de l’ENSP [représentées par (a)], plus particulièrement sur un modèle de régression logistique ordinale décrivant la durée des épisodes autodéclarés au sein de la cohorte de l’ENSP en fonction de l’âge (ce dernier s’étant révélé le déterminant le plus important de la durée des épisodes).

Retour vers la Figure 1

Figure 2. Profil de rétablissement des EDM selon l’ENSP, dans deux groupes d’âge

La figure 2 illustre la durée des épisodes simulés dans le groupe d’âge le plus jeune (12 à 18 ans) et le plus vieux (66 ans et plus), qui présentaient les durées respectivement les plus courtes et les plus longues, les courbes des autres groupes d’âge se situant entre les deux. La forme de toutes les courbes de durée selon l’âge correspondait globalement à celle d’autres estimations internationales. Comme nous l’avons décrit ci‑dessus, ces courbes ont par la suite été intégrées à des simulations ultérieures en tant que représentation du profil de rétablissement ainsi que comme moyen d’évaluer les répercussions probables de la stratégie de mesure de l’ENSP.

Retour vers la Figure 2

Figure 3. Risques relatifs simulés de l’ENSP associés à diverses valeurs plausibles du rapport des risques instantanés, 12–18 ans

Les figures 3 et 4 illustrent les prédictions simulées (200 000 entités simulées pour chaque point de données) du risque relatif qui devrait être établi par l’ENSP, compte tenu des rapports de risques instantanés sous‑jacents qui varient de 1 à 5, d’après le modèle. Les logarithmes de ces divers rapports de risques instantanés ont servi de coefficients β pour l’incidence lors de la production de ces simulations, comme dans l’équation 1. Deux groupes d’âge sont représentés : l’un comprenant les personnes qui étaient âgées de 12 à 18 ans en 1994 (figure 3) et l’autre comprenant les personnes qui étaient âgées de 66 ans et plus en 1994 (figure 4). Les rapports des risques instantanés dans les deux groupes d’âge se ressemblent beaucoup. La ligne grise sur les figures représente l’équivalence des deux ensembles de rapports de risques instantanés. L’approche adoptée par l’ENSP pour mesurer les EDM semble ne modifier que de façon négligeable les estimations du risque relatif.

Retour vers la Figure 3

Figure 4. Risques relatifs simulés de l’ENSP associés à diverses valeurs plausibles du rapport des risques instantanés, 66 ans et plus

Les figures 3 et 4 illustrent les prédictions simulées (200 000 entités simulées pour chaque point de données) du risque relatif qui devrait être établi par l’ENSP, compte tenu des rapports de risques instantanés sous‑jacents qui varient de 1 à 5, d’après le modèle. Les logarithmes de ces divers rapports de risques instantanés ont servi de coefficients β pour l’incidence lors de la production de ces simulations, comme dans l’équation 1. Deux groupes d’âge sont représentés : l’un comprenant les personnes qui étaient âgées de 12 à 18 ans en 1994 (figure 3) et l’autre comprenant les personnes qui étaient âgées de 66 ans et plus en 1994 (figure 4). Les rapports des risques instantanés dans les deux groupes d’âge se ressemblent beaucoup. La ligne grise sur les figures représente l’équivalence des deux ensembles de rapports de risques instantanés. L’approche adoptée par l’ENSP pour mesurer les EDM semble ne modifier que de façon négligeable les estimations du risque relatif.

Retour vers la Figure 4