Figure 1  : Algorithme pour la prise en charge du paludisme

Cette image représente un algorithme qui explique le processus de prise en charge du paludisme. La première étape de l’algorithme s’intitule « Cas suspect de paludisme ». Si un cas de paludisme est soupçonné, on réalise IMMÉDIATEMENT un frottis sanguin (étalement mince et goutte épaisse), un test de diagnostic rapide (TDR), un hémogramme, une hémoculture, ainsi qu’un dosage des enzymes hépatiques, de la glycémie, de la créatinine sérique et de l’azote uréique du sang pour le patient.

Sous « Cas suspect de paludisme », l’algorithme offre deux options : « Frottis négatif » et « Frottis positif ». Si le frottis est négatif, mais que les symptômes (p. ex. fièvre, syndrome grippal) persistent, le frottis doit être répété deux fois, toutes les 12 à 24 heures. Si le frottis est toujours négatif, le paludisme est exclu et l’algorithme se termine. Si le frottis est positif, il faut déterminer l’espèce en cause et le pourcentage de parasitémie.

Les flèches de l’algorithme mènent ensuite à deux options en ce qui concerne l’espèce en cause et le pourcentage de parasitémie : « Paludisme non causé par P. falciparum » et « Paludisme à P. falciparum ou dû à une espèce non connue ». Si le paludisme est dû à une espèce autre que P. falciparum, le patient doit être traité de la façon indiquée dans le texte qui suit (voir la section Prise en charge du paludisme dû à des espèces autres que P. falciparum). S’il s’agit d’un cas de paludisme à P. falciparum ou dû à une espèce non connue, l’algorithme offre deux autres options. Il s’agit des derniers éléments de l’algorithme : « Aucune indication pour le traitement parentéral » ou « Indication pour le traitement parentéral ».

S’il n’y a aucune indication pour le traitement parentéral, il faut administrer un traitement oral au patient, mais l’hospitaliser ou l’observer pendant au moins 8 heures. De plus, avant d’accorder au patient son congé, il faut l’examiner pour s’assurer que la parasitémie n’a pas augmenté. S’il y a une indication pour le traitement parentéral (c.-à-d. paludisme grave/compliqué ou patient incapable de tolérer la médication orale), il faut envisager l’admission du patient à l’unité des soins intensifs (USI). De plus, il faut administrer au patient de l’artésunate ou de la quinine par voie parentérale, mais passer à un traitement oral dès que cela est possible.

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