Streptococcus pyogenes : Substances infectieuses Fiche de données de sécurité sur les agents pathogènes

Pour plus d'informations sur Streptococcus pyogenes, consultez Maladies à streptocoque du groupe A (Streptococcus pyogenes).

Section I: Agent infectieux

Nom

Streptococcus pyogenes

Type d'agent

Bactérie

Taxonomie

Famille

Streptococaceae

Genre

Streptococcus

Espèce

pyogenes

Synonyme ou renvoi

streptocoque du groupe A (SGA) Note de bas de page 1

Caractéristiques

Brève description

S. pyogenes est une bactérie (β-hémolytique) Gram positif, streptocoque du groupe A. Les cellules sont sphériques, non mobiles, non sporulées. Elles mesurent de 0,5 à 1,0 µm de diamètre et se reproduisent généralement en chaînes Note de bas de page 2. Plus de 150 sérotypes ont été identifiés en fonction des différences antigéniques dans la protéine M Note de bas de page 1. Le génome a une forme circulaire et une taille d'environ 1,85 Mb Note de bas de page 3.

Propriétés

La plupart des souches élaborent de multiples toxines et facteurs de virulence, y compris la protéine M, la streptolysine O, la streptolysine S et les exotoxines pyrogéniques (p. ex. SpeA, SpeB) Note de bas de page 1. S. pyogenes est un anaérobe facultatif à catalase négatif.

Section II: Danger pour la santé

Pathogénicité et toxicité

Même si S. pyogenes peut coloniser et infecter divers sites corporels, l'infection la plus courante causée par cette bactérie est la pharyngite streptococcique, aussi appelée angine à streptocoque Note de bas de page 1. Chez les enfants, le taux de portage peut atteindre 20 %, mais il est beaucoup plus faible chez les adultes Note de bas de page 1. Les premiers symptômes de la pharyngite streptococcique comprennent le mal de gorge, le malaise, la fièvre et les maux de tête Note de bas de page 1. Les enfants peuvent également souffrir de nausées, de vomissements et de douleurs abdominales Note de bas de page 1. En l'absence de complications, les symptômes se résorbent souvent en une semaine sans traitement; toutefois, le traitement antibiotique aide à prévenir la fièvre rhumatismale aiguë (une séquelle de la réponse immunitaire) et peut réduire la durée des symptômes et le potentiel de transmission à des contacts étroits Note de bas de page 1 Note de bas de page 4. La scarlatine se manifeste par une éruption cutanée sur le tronc, le cou et les membres Note de bas de page 5. Généralement, la langue est d'abord recouverte d'un enduit blanchâtre avant de devenir rouge vif. La maladie peut être légère et autolimitante, avec une résolution des éruptions cutanées dans un délai d'une semaine sans traitement. Elle peut aussi être grave, l'hospitalisation est alors nécessaire Note de bas de page 5. Une autre infection non invasive (c.-à-d. non répandue) de la peau et des tissus mous causée par S. pyogenes est la pyodermite streptococcale, qui se caractérise par des lésions discrètes et purulentes sur le visage ou les membres inférieurs. Les infections invasives de la peau et des tissus mous causées par S. pyogenes comprennent l'érysipèle (qui se caractérise par un placard luisant, rouge, surélevé et à bords bien délimités); la cellulite streptococcique (une inflammation de la peau et des tissus sous-cutanés apparaissant comme des lésions roses, non surélevées avec des bords flous); la fasciite nécrosante (une infection plus profonde des tissus sous-cutanés et de la fascia, caractérisée par la nécrose et par une propagation rapide); et la myosite (une infection purulente du tissu musculaire qui n'est que rarement causée par S. pyogenes, mais qui peut survenir en même temps que la fasciite nécrosante et le syndrome de choc toxique streptococcal [SCTS]) Note de bas de page 1. Le SCTS est une complication grave associée principalement à l'infection invasive par S. pyogenes, qui se manifeste par une période initiale avec des symptômes semblables à ceux de la grippe, suivie d'un début rapide d'hypotension et d'une défaillance des organes. L'incidence de l'infection invasive par S. pyogenes varie à l'échelle mondiale, les taux étant plus élevés dans les milieux où les ressources sont faibles; depuis l'année 2000, il y a eu moins de neuf cas par 100 000 habitants au Canada chaque année Note de bas de page 6 Note de bas de page 7. La bactérie S. pyogenes peut parfois être isolée à partir d'échantillons sanguins (c.-à-d. en cas de bactériémie). La bactériémie peut être bénigne, mais peut aussi causer une maladie grave. D'autres infections attribuables à S. pyogenes comprennent la pneumonie, l'endocardite et la lymphangite, qui sont caractérisées par de longues stries rougeâtres qui entraînent une enflure des ganglions, de la douleur au niveau des ganglions lymphatiques régionaux, de la fièvre et des maux de tête Note de bas de page 1. Les séquelles de la réponse immunitaire post-infection comprennent la glomérulonéphrite et la fièvre rhumatismale aiguë, qui peuvent entraîner des maladies cardiaques rhumatismales. Dans les pays industrialisés, le taux de mortalité pour les maladies graves associées à S. pyogenes est de 10 à 20 %, bien que les taux de mortalité pour le SCTS et la fasciite nécrosante soient généralement plus élevés Note de bas de page 8 Note de bas de page 9 Note de bas de page 10 Note de bas de page 11.

Les infections causées par S. pyogenes sont relativement rares chez les animaux, mais des infections de la peau et des tissus mous ont été signalées chez les bovins, les ovins, les lapins et les hérissons Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 14. La bactérie a également été détectée, quoique rarement, dans des cas de conjonctivite et de maladie respiratoire chez les chiens et les chats domestiques Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 17. De plus, S. pyogenes a été isolé de la gorge de souris qui sont mortes plus tard d'une maladie systémique Note de bas de page 18. En outre, un cas mortel de SCTS découlant de l'infection par S. pyogenes a été signalé chez un macaque rhésus enceinte en captivité Note de bas de page 19.

Facteurs prédisposants

La plupart des maladies causées par S. pyogenes touchent principalement des personnes en bonne santé; toutefois, les personnes immunodéprimées ou qui ont récemment subi une blessure cutanée (p. ex. brûlures, infection par le virus varicelle-zona, traumatisme contondant ou trauma pénétrant, et/ou plaies chirurgicales) sont généralement plus susceptibles aux infections invasives, y compris celles causées par S. pyogenes Note de bas de page 8 Note de bas de page 11 Note de bas de page 20. Parmi les autres facteurs qui prédisposent un sujet à vivre potentiellement une maladie grave engendrée par S. pyogenes, il y a l'usage de drogues injectables et les maladies chroniques (p. ex. la malignité, le diabète et les maladies cardiaques) Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 21.

Mode de transmission

La transmission est surtout interhumaine à travers les gouttelettes respiratoires ou les surfaces contaminées Note de bas de page 1 Note de bas de page 22. Les principales portes d'entrée pour la pyodermite et la pharyngite sont la peau abîmée et un appareil respiratoire endommagé, dans cet ordre Note de bas de page 8. La transmission par la consommation d'aliments contaminés (p. ex., plats préparés contenant des œufs, du lait non pasteurisé) a été signalée Note de bas de page 12 Note de bas de page 23 Note de bas de page 24 Note de bas de page 25.

Épidémiologie

Les maladies et les séquelles attribuables à S. pyogenes surviennent dans tous les pays du monde, mais sont plus répandues dans les régions défavorisées sur le plan socio-économique Note de bas de page 6 Note de bas de page 22. Plus de 600 millions de cas de pharyngite liée à cette bactérie se produisent dans le monde chaque année Note de bas de page 6. La pharyngite causée par S. pyogenes touche le plus souvent les enfants âgés de 5 à 15 ans Note de bas de page 26. Quant à la pyodermite, le nombre de patients est d'environ 111 millions dans le monde Note de bas de page 6. Des éclosions localisées d'infection par S. pyogenes attribuée à des aliments contaminés sont signalées occasionnellement Note de bas de page 23 Note de bas de page 24. Des éclosions localisées de la maladie causée par S. pyogenes ont été décrites dans des milieux surpeuplés et dans des endroits qui supposent un contact étroit (p. ex. hôpitaux, camps militaires, prisons et garderies) Note de bas de page 4 Note de bas de page 8. Les maladies cardiaques rhumatismales sont à l'origine du plus lourd fardeau de toutes les maladies associées à S. pyogenes et sont responsables de 233 000 décès par an Note de bas de page 6. On compte chaque année, à l'échelle mondiale, environ 517 000 décès attribuables à une grave infection par S. pyogenes Note de bas de page 6.

Gamme d'hôtes

Hôte(s) naturel(s)

Les humains sont les principaux hôtes. L'infection par S. pyogenes a été signalée chez les animaux, quoique rarement; les espèces infectées comprennent les bovins, les moutons, les lapins, les hérissons sauvages, les chats et les chiens domestiques, les macaques rhésus en captivité et les souris en cage Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 14 Note de bas de page 16 Note de bas de page 18 Note de bas de page 19 Note de bas de page 27.

Autres hôte(s)

Les vers de cire (larves de Galleria mellonella) ont été infectés expérimentalement Note de bas de page 28.

Dose infectieuse

Inconnue

Période d'incubation

Habituellement de 2 à 4 jours Note de bas de page 1

Section III: Dissémination

Réservoir

Les humains Note de bas de page 4

Zoonose/zoonose inversée

La transmission de S. pyogenes des animaux aux humains est rare. Des infections par S. pyogenes ont été déclarées chez des animaux d'élevage destinés au commerce (p. ex. bovins, lapins et moutons) et chez des animaux en captivité (p. ex., singes) qui ont été en contact avec des humains Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 19.

Vecteurs

Aucun

Section IV: Stabilité et viabilité

Sensibilité aux médicaments

La bactérie S. pyogenes demeure universellement sensible à la pénicilline Note de bas de page 8. La plupart des souches sont sensibles aux macrolides (p. ex. érythromycine, azithromycine et clarithromycine), aux céphalosporines et aux lincosamides (p. ex., clindamycine) Note de bas de page 4 Note de bas de page 8.

Pharmacorésistance

La résistance aux macrolides, aux lincosamides, aux tétracyclines et aux fluoroquinolones a été décrite dans certaines régions Note de bas de page 4.

Sensibilité aux désinfectants

L'hypochlorite de sodium (1 %), le glutaraldéhyde (2 %) et l'éthanol (70 %) sont efficaces contre S. pyogenes Note de bas de page 29 Note de bas de page 30.

Inactivation par des moyens physiques

S. pyogenes est sensible à la chaleur humide (121 °C pendant 15 minutes) et à la chaleur sèche (170 °C pendant 1 heure) Note de bas de page 31.

Survie à l'extérieur de l'hôte

La bactérie viable a été récupérée dans de la poussière fortement contaminée recueillie, sur des vêtements de patients atteints d'infections streptococciques hémolytiques, et entreposée à la température ambiante pendant 195 jours Note de bas de page 32. La bactérie viable (nombre initial de cellules de 100 000 unités formant colonies par ml) a été récupérée à partir d'une eau distillée stérile 15 jours après l'inoculation et l'entreposage à température ambiante Note de bas de page 32. La bactérie viable (nombre initial de cellules de 5 000 unités formant colonies par gramme) a été récupérée à partir d'un beurre commercial deux jours après l'inoculation et l'entreposage à température ambiante Note de bas de page 32. Il a été prouvé que S. pyogenes peut survivre des heures, voire des jours dans des salades froides, en particulier celles qui contiennent des œufs Note de bas de page 33.

Section V: Premiers soins et traitement

Surveillance

La norme de référence pour l'identification de S. pyogenes dans les échantillons pharyngés est l'isolement à l'aide de méthodes basées sur la culture Note de bas de page 1. Des tests rapides de détection d'antigènes qui ciblent les antigènes carbohydrate du groupe A peuvent également être utilisés pour diagnostiquer la pharyngite causée par S. pyogenes. Les cultures d'autres types d'échantillons cliniques pour les maladies causées par S. pyogenes, en dehors de la pharyngite, ne sont pas toujours utiles.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire doivent provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques liés aux agents pathogènes et aux activités menées, ainsi que sur une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Premiers soins/traitement

Les infections attribuables à S. pyogenes peuvent être traitées avec un antibiotique approprié (p. ex. pénicilline, macrolide ou céphalosporine) Note de bas de page 1; la pénicilline est le traitement de prédilection Note de bas de page 8. Dans certains cas de maladie invasive grave, des soins de soutien intensifs et/ou un débridement des tissus nécrotiques peuvent être nécessaires Note de bas de page 1.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour les premiers soins et le traitement en laboratoire doivent provenir du plan d'intervention d'urgence qui est une composante obligatoire du programme de surveillance médicale. Pour de plus amples renseignements sur le plan d'intervention d'urgence, consultez le Guide canadien sur la biosécurité.

Immunisation

Bien qu'aucun vaccin ne soit actuellement disponible, plusieurs vaccins sont en développement Note de bas de page 8.

Remarque : Vous trouverez de plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale dans le Guide canadien sur la biosécurité et le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

La prophylaxie primaire pour les contacts étroits avec des patients atteints d'une infection invasive grave par S. pyogenes peut être recommandée Note de bas de page 8. Une prophylaxie secondaire pour certaines personnes ayant déjà une fièvre rhumatismale aiguë ou une maladie cardiaque rhumatismale est recommandée pour prévenir la récurrence Note de bas de page 8.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Section VI: Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections liées ou acquises au laboratoire

Au début des années 1980, des symptômes de la pharyngite sont apparus chez un chercheur qui a inoculé S. pyogenes à des souris par voie intranasale Note de bas de page 34. Cette personne s'est complètement rétablie après un traitement antibiotique. Aucune infection acquise au laboratoire attribuable à S. pyogenes n'a été signalée au cours des dernières décennies.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Des Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité décrivant les procédures de notification et de déclaration sont également disponibles.

Sources et échantillons

Salive, sang, prélèvement de la gorge et/ou tissus biopsiques des sites infectés Note de bas de page 4

Dangers primaires

Inhalation de matières infectieuses sous forme d'aérosols et exposition des muqueuses ou de la peau abîmée à des matières infectieuses Note de bas de page 35

Dangers particuliers

Aucun

Section VII: Contrôle de l'exposition et protection individuelle

Classification par groupe de risque

S. pyogenes est considéré comme un agent pathogène humain du groupe de risque 2 et agent zoopathogène du groupe de risque 1 Note de bas de page 36 Note de bas de page 37.

Exigences de confinement

Installations, équipement et pratiques opérationnelles de confinement de niveau 2 décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour des tâches impliquant des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux.

Vêtements protecteurs

Les exigences de niveau de confinement 2 applicables à l'équipement de protection individuelle et aux vêtements, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. Au minimum, de porter une blouse de laboratoire et des chaussures fermées faciles à nettoyer ainsi que, des gants lorsque le contact direct de la peau avec du matériel ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque potentiel ou établi d'exposition à des éclaboussures.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux et le visage, et les voies respiratoires. Les exigences relatives à l'EPI pour la zone de confinement doivent être consignées.

Autres précautions

Toutes les activités qui peuvent produire des aérosols, ou qui impliquent des concentrations élevées ou de gros volumes doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou en utilisant d'autres dispositifs de confinement primaires. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus ou tranchants doit être strictement limitée. Des précautions supplémentaires doivent être envisagées pour les tâches impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.

Section VIII: Manipulation et entreposage

Déversements

Laisser retomber les aérosols. Endosser des vêtements protecteurs, couvrir soigneusement la substance déversée avec des serviettes de papier et appliquer un désinfectant approprié, de la périphérie vers le centre. Laisser agir pendant une période suffisante avant de procéder au nettoyage (voir Guide canadien sur la biosécurité).

Élimination

Tous les matériaux et toutes les substances qui sont entrés en contact avec l'agent infectieux doivent être complètement décontaminés avant d'être retirés de la zone de confinement. Pour ce faire, employer des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières infectieuses, notamment les produits chimiques de nettoyage, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).

Entreposage

Les exigences de niveau de confinement 2 applicables à l'entreposage décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. Les contenants de matières infectieuses ou de toxines entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans de l'équipement d'entreposage verrouillé ou dans une zone à accès limité.

Section IX: Renseignements réglementaires et divers

Cadre réglementaire canadien

Les activités réglementées menées sur la bactérie S. pyogenes nécessitent un permis pour les agents pathogènes humains et les toxines délivrés par l'Agence de la santé publique du Canada. Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :

Mise à jour

Août 2021

Préparée par

Centre de biosécurité, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : Agents Pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada.

Copyright© Agence de la santé publique du Canada, 2021, Canada

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Scott, E. M., et S. P. Gorman. 2001. Glutaraldehyde, p. 361. S. S. Block (ed.), Disinfection, Sterilization, and Preservation, 5th ed., Lippincott Williams & Wilkins, Philadelphia.

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Note de bas de page 31

Joslyn, L. J. 2001. Sterilization by Heat, p. 695. S. S. Block (ed.), Disinfection, Sterilization, and Preservation, 5th ed., Lippincott Williams & Wilkins, Philadelphia.

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Note de bas de page 32

Mitscherlich, E., et E. H. Marth. 1984. Microbial Survival in the Environment. Bacteria and Riskettsiae Important in Human and Animal Health. Springer-Verlag.

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Note de bas de page 33

Katzenell, U., J. Shemer, et Y. Bar-Dayan. 2001. Streptococcal contamination of food: an unusual cause of epidemic pharyngitis. Epidemiol. Infect. 127:179-184.

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Note de bas de page 34

Kurl, D. N. 1981. Laboratory-acquired human infection with group A type 50 streptococci. Lancet. 2:752.

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Note de bas de page 35

McCarthy, T. R., A. A. Patel, P. E. Anderson, et D. M. Anderson. 2017. Bacterial Pathogens, p. 163. D. P. Wooley and K. B. Byers (eds.), Biological Safety: Principles and Practices, 5th ed., ASM Press.

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Note de bas de page 36

Gouvernement du Canada. Jan 2019. ePATHogène - base de données sur les groupes de risque. Fév 2019.

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Note de bas de page 37

Agence de la santé publique du Canada. 2019. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (LAPHT) (S.C. 2009, c.24).

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