Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes – Virus para-influenza humain

FICHE TECHNIQUE SANTÉ-SÉCURITÉ: AGENTS PATHOGÈNES

SECTION I — AGENT INFECTIEUX

NOM: Virus para-influenza humain

SYNONYME OU RENVOI: Virus para-influenza humain (VPIh)Note de bas de page 1Note de bas de page 2

CARACTÉRISTIQUES: Les virus para-influenza humains (VPIh 1-4) ont d'abord été classés dans le genre des Paramyxovirus au sein de la famille des ParamyxoviridaeNote de bas de page 1Note de bas de page 2; cependant, selon de nouvelles données, les VPIh se divisent en deux genres, les Respirovirus (VPIh 1 et 3) et les Rubulavirus (VPIh 2 et 4), dans la sous-famille des ParamyxovirinaeNote de bas de page 3. Les particules virales sont enveloppées, pléiomorphes, et mesurent de 150 à 300 nm de diamètreNote de bas de page 1Note de bas de page 3. L'enveloppe lipidique est dérivée de la membrane de la cellule infectée et contient des glycoprotéines précises, dont l'hémagglutinine-neuraminidase et les protéines « hybrides ». Le noyau nucléocapsidique a la forme d'un chevron et un aspect filamenteux en raison de la « phosphoprotéine » et de la « grosse » protéine à sa surface. Le génome viral est formé d'une molécule d'ARN linéaire non segmenté antisens, contenant habituellement quelque 15 000 nucléotides.

SECTION II — DÉTERMINATION DU RISQUE

PATHOGÉNICITÉ ET TOXICITÉ: Les VPIh entraînent généralement une infection des voies respiratoires basses et hautesNote de bas de page 1Note de bas de page 3. Les VPIh sont la deuxième cause en importance de maladies des voies respiratoires basses chez les jeunes enfants, après le virus respiratoire syncytial. Les VPIh attaquent principalement les cellules de l'épithélium respiratoire. Les cellules infectées se distinguent des cellules normales en raison d'un changement morphologique, y compris des foyers de cellules arrondies et l'augmentation de la taille du cytoplasme et du noyau. Dans certains cas, on observe aussi la formation de cellules géantes multinucléées. Les symptômes courants de la maladie causée par les VPIh comprennent les suivants: rhinorrhée, toux, diphtérie laryngienne (laryngotrachéobronchite aiguë), bronchiolite et pneumonie. Dans certains cas, la température corporelle peut monter jusqu'à environ 40 °CNote de bas de page 1. La diphtérie laryngienne chez les enfants est surtout causée par le VPIh 1; cela dit, des cas associés au VPIh 2 ont aussi été signalésNote de bas de page 3. La bronchiolite et la pneumonie sont causées par les quatre types de VPIh, mais plus de cas ont été associés aux VPIh 1 et 3; néanmoins, parmi les enfants hospitalisés, plus de cas étaient reliés au VPIh 3. Les enfants et les adultes immunodéprimés peuvent présenter des symptômes plus graves, et la maladie peut être fatale. Les VPIh ont aussi été reliés à des maladies neurologiques aiguës et chroniques, dont des convulsions fébriles, une encéphalite, une ventriculite et des algies vasculaires de la face. D'autres problèmes comme l'apparition d'une apnée et d'une bradycardie en lien avec l'infection à VPIh ont aussi été signalés dans de rares cas chez des nourrissons. La virémie est plus prononcée chez les enfants infectés et les personnes immunodéprimées, chez qui il a été montré qu'elle pouvait se prolonger sur quelques mois dans de rares cas. Les infections primaires ont tendance à être légères ou symptomatiques et des infections répétées sont souvent requises avant qu'une protection immunitaire n'apparaisse. L'immunité n'est cependant pas de longue durée, tel que démontré par la sensibilité à des infections ultérieures pendant l'âge adulte.

ÉPIDÉMIOLOGIE: Les VPIh sont des pathogènes respiratoires fréquemment acquis dans la collectivité et à l'origine d'infections des voies respiratoires supérieures et inférieures dans le monde entier, sans distinction de groupe ethnique, niveau socioéconomique, sexe, âge ni emplacement géographique; cela dit, les taux de morbidité et de mortalité sont plus élevés dans les pays en voie de développement que dans les pays industrialisésNote de bas de page 3. La majorité des infections et des décès sont observés chez les jeunes enfants, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées. La malnutrition, le surpeuplement, les carences en vitamine A, la carence en lait maternel et la présence de contaminants dans l'environnement sont des facteurs prédisposant à ces infections. On estime que 12 % des 500 000 à 800 000 cas d'infections des voies respiratoires inférieures signalés chaque année aux États-Unis sont causés par le VPIh 3. On estime également qu'au niveau mondial, 10 % des infections respiratoires inférieures chez les enfants d'âge préscolaire sont causées par les VPIh et que 25 à 30 % de ces infections entraînent le décès des enfants. Les infections nosocomiales sont aussi fréquentes, surtout chez les jeunes bébés; parmi les quatre types de VPIh, le VPIh 3 est l'agent pathogène le plus souvent transmis dans ces casNote de bas de page 3Note de bas de page 4. Même si les quatre sérogroupes du VPIh 1 à 4 présentent des variations saisonnières différentes, les infections causées par ces virus ont tendance à être diagnostiquées tout au long de l'annéeNote de bas de page 3. Le VPIh 1 entraîne des épidémies bisannuelles dont le pic maximal a lieu à l'automne. Pendant ces épidémies, la majorité des infections (50 %) surviennent chez les enfants de 7 à 36 mois et atteignent un pic maximal pendant les deuxième et troisième années de vie. Le VPIh 2 entraîne aussi des infections bisannuelles, soit en même temps que le VPIh 1, soit en alternance, ou alors des épidémies annuelles qui atteignent un pic en automne ou au début de l'hiver. La majorité des infections (60 %) causées par le VPIh 2 surviennent chez des enfants de moins de 5 ans et atteignent leur niveau maximal pendant les deux premières années de vie. Les épidémies causées par le VPIh 3 ont tendance à survenir chaque année et atteindre leur infectiosité maximale pendant la période entre le début du printemps et l'été (en Amérique du Nord et en Europe). La majorité de ces infections (40 %) surviennent chez les enfants pendant leur première année de vie. On en sait très peu au sujet de l'épidémiologie du VPIh 4 en raison du nombre limité d'études menées. En règle générale, on a noté que le taux d'infection est relativement stable dans les groupes d'âge allant des jeunes bébés aux adultes. On a décrit une épidémie causée par le VPIh 4 au sein d'une unité de soins à des enfants institutionnalisés présentant une déficience développementale; l'épidémie a affecté 38 de ces enfants et 3 membres du personnelNote de bas de page 5.

GAMME D'HÔTES: HumainsNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Il a été montré que les VPIh pouvaient infecter de nombreux autres animaux dans des conditions naturelles et expérimentales(3). Une infection a été provoquée chez des hamsters, des cobayes, des furets adultes, des primates (chimpanzés, macaques et singes-écureuils, douroucoulis, singes du genre Erythrocebus et singes rhésus). Ces infections étaient presque toujours asymptomatiques.

DOSE INFECTIEUSE: Inconnue; cependant, des données montrent que la dose infectieuse est faible dans le cas du VPIh 1 (TCID50 de 80 pour le VPIh 1)Note de bas de page 2. Les National Institutes of Health placent la dose infectieuse du virus para-influenza 1 comme étant ≥ 1,5 unité virale, administrée par des gouttelettes nasalesNote de bas de page 6.

MODE DE TRANSMISSION: Les VPIh peuvent être transmis par contact direct d'une personne à une autre (par des sécrétions infectées) et par des gouttelettes respiratoiresNote de bas de page 2. D'autres sources portent cependant à croire que la transmission d'une personne à l'autre par contact direct est moins probable, étant donné que les VPIh survivent mal en dehors de l'hôte, et que le transfert par l'entremise de surfaces contaminées est plus susceptible de se produireNote de bas de page 3.

PÉRIODE D'INCUBATION: La période d'incubation de l'infection à VPIh est d'environ 2 à 4 joursNote de bas de page 1.

TRANSMISSIBILITÉ: Les VPIh sont transmis d'une personne à une autre par contact directNote de bas de page 2. Ils se transmettent aussi par la dissémination de grosses gouttelettes. La période de transmission exacte n'a pas été établie; cependant, on sait que le VPIh 3 (le plus infectieux des VPIh) est excrété par l'oropharynx pendant environ 3 à 10 jours pendant l'infection initiale. Les taux d'excrétion sont plus faibles lors des infections subséquentes. Dans de rares cas, l'excrétion du VPIh 3 pouvait se prolonger sur des périodes allant jusqu'à 3 à 4 semaines.

SECTION III - DISSÉMINATION

RÉSERVOIR: Humains infectésNote de bas de page 2.

ZOONOSE: AucuneNote de bas de page 7.

VECTEURS: Aucun.

SECTION IV — VIABILITÉ ET STABILITÉ

SENSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS: Aucun agent antiviral doté d'une efficacité clinique éprouvée contre les VPIh n'est offert sur le marchéNote de bas de page 3. Des données portent à croire que les VPIh seraient sensibles à la ribavirine, à certains interférons et certains inhibiteurs protéiniques, mais des études plus poussées sont nécessaires pour évaluer l'efficacité de ces agentsNote de bas de page 1.

SENSIBILITÉ AUX DÉSINFECTANTS: Les VPIh peuvent être sensibles aux hypochlorites (hypochlorite de sodium à 1 %), au formaldéhyde (18,5 g/L; formaline à 5 % dans de l'eau), au glutaraldéhyde à 2 % et aux iodophores (iode à 1 %)Note de bas de page 8. Les détergents, les désinfectants et agents antiseptiques domestiques sont habituellement assez efficaces pour éliminer les VPIh des surfaces contaminéesNote de bas de page 3.

INACTIVATION PHYSIQUE: Les VPIh sont sensibles aux températures >37 °C, où une réduction significative de la survie virale est observée, et sont presque entièrement inactivés à une température de 50 °C maintenue pendant environ 15 minutesNote de bas de page 3. Ces virus atteignent leur stabilité maximale à 4 °C ou dans des conditions de congélation. L'infectiosité virale est également vite éliminée à un pH de 3,0 à 3,4, dans des conditions de faible humidité, et après dessiccation du virus. Ils sont également inactivés par l'éther.

SURVIE À L'EXTÉRIEUR DE L'HÔTE: Des données montrent que le VPIh 3 peut survivre jusqu'à 10 heures sur des surfaces non poreuses et 4 heures sur des surfaces poreusesNote de bas de page 3. Le taux de survie sur la peau humaine s'est révélé plus faible; le VPIh 3 perd plus de 90 % de son infectiosité dans les 10 premières minutes lorsqu'il est placé sur les doigts. L'infectiosité virale peut être maintenue sur de longues périodes, jusqu'à 26 ans pour le VPIh 1, s'il est congelé avec divers réactifs comme de l'albumine sérique de bovin à 5 %, du lait écrémé, du sulfoxide de diméthyle à 5 % ou du sérum de poulet à 2 %.

SECTION V — PREMIERS SOINS ET ASPECTS MÉDICAUX

SURVEILLANCE: Surveiller les symptômes de la maladie. L'isolement de virus à l'aide de cultures tissulaires est considéré comme la technique standard de dépistage pour les VPIhNote de bas de page 3. Les VPIh présentent une croissance optimale dans les lignées cellulaires rénales primaires de singes. Des lignées cellulaires secondaires comme les LLC-MK2 sont aussi utilisées. Le dépistage du VPIh dans des cultures tissulaires se fait par immunofluorescence, qui constitue actuellement le moyen le plus rapide de déceler des VPIh dans de telles cultures. Des tests sérologiques et des tests des acides nucléiques constituent d'autres moyens de dépister les VPIh. Les tests sérologiques, comme le test ELISA (dosage immunoenzymatique), servent à dépister les anticorps anti-VPIh. Le principal problème de ces tests est la réactivité croisée hétérologue, étant donné l'étroite parenté des sérogroupes des VPI, en raison de laquelle il est difficile de distinguer les différents sérogroupes de VPIh pendant une infection aiguë. Les tests des acides nucléiques (RT-PCR) sont généralement plus sensibles et servent à déceler l'ARN du VPIh.

Remarque: Les méthodes de diagnostic ne sont pas nécessairement toutes disponibles dans tous les pays.

PREMIERS SOINS ET TRAITEMENT: Le traitement sert surtout à atténuer les symptômesNote de bas de page 1. On peut envisager une immunothérapie dans les cas gravesNote de bas de page 3.

IMMUNISATION: Aucune offerte à ce jour; cela dit, plusieurs groupes de recherche tentent de préparer un vaccin viableNote de bas de page 9. Actuellement, deux vaccins sont en cours d'étude: le vaccin VPI3 bovin (VPI3b) à administration intranasale et le vaccin VPI3 adapté au froid; d'autres tests et essais cliniques sont cependant requisNote de bas de page 2. Le VPIh 3 est ciblé puisqu'il est considéré comme la forme la plus virulente de VPIh.

PROPHYLAXIE: Aucune jusqu'à présent.

SECTION VI — DANGERS POUR LE PERSONNEL DE LABORATOIRE

INFECTIONS CONTRACTÉES AU LABORATOIRE: Aucun cas d'infection acquise en laboratoire n'a été signalé jusqu'à présent.

SOURCES ET ÉCHANTILLONS: Les échantillons et sécrétions rhinopharyngés (écouvillonnages de la gorge ou du rhinopharynx, lavages nasaux et aspirations nasales) sont les principales sources de VPIhNote de bas de page 3. Des VPIh ont aussi été isolés à partir du liquide céphalorachidien dans certains rares cas de méningite.

DANGERS PRIMAIRES: Contact avec des surfaces contaminées dans l'environnementNote de bas de page 3, contact direct avec les sécrétions infectées d'une autre personne, et inhalation de gouttelettes respiratoires infectéesNote de bas de page 2.

DANGERS PARTICULIERS: Aucun.

SECTION VII — CONTRÔLE DE L'EXPOSITION ET PROTECTION PERSONNELLE

CLASSIFICATION DU GROUPE DE RISQUE: Groupe de risque 2Note de bas de page 10.

EXIGENCES DE CONFINEMENT: Installations, équipement et pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 pour le travail avec des matières, cultures ou animaux infectieux ou potentiellement infectieuxNote de bas de page 11.

VÊTEMENTS DE PROTECTION: Sarrau. Gants, lorsqu'un contact direct de la peau avec des matières infectées ou des animaux est inévitable. Une protection pour les yeux doit être utilisée lorsqu'il y a un risque connu ou potentiel d'éclaboussureNote de bas de page 11.

AUTRES PRÉCAUTIONS: Toutes les procédures pouvant produire des aérosols ou mettant en cause des concentrations ou des quantités élevées doivent s'effectuer dans une enceinte de sécurité biologique (ESB). L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets tranchants doit être strictement restreinte. Des précautions supplémentaires doivent être envisagées pour les activités avec des animaux ou à grande échelleNote de bas de page 11.

SECTION VIII — MANUTENTION ET ENTREPOSAGE

DÉVERSEMENTS: Laisser les aérosols se déposer et, tout en portant des vêtements de protection, couvrir délicatement le déversement avec des essuie-tout et appliquer un désinfectant approprié, en commençant par le périmètre et en se rapprochant du centre. Laisser agir suffisamment longtemps avant de nettoyerNote de bas de page 11.

ÉLIMINATION: Décontaminer avant la mise au rebut par stérilisation à la vapeur, incinération ou désinfection chimiqueNote de bas de page 11.

ENTREPOSAGE: L'agent infectieux doit être conservé dans un contenant scellé et clairement étiqueté à -70 °C ou à -20 °C dans un congélateur avec givreNote de bas de page 11.

SECTION IX — RENSEIGNEMENTS SUR LA RÉGLEMENTATION ET AUTRES

INFORMATION SUR LA RÉGLEMENTATION: L'importation, le transport et l'utilisation de pathogènes au Canada sont régis par de nombreux organismes de réglementation, dont l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement Canada et Transports Canada. Il incombe aux utilisateurs de veiller à respecter tous les règlements et toutes les lois, directives et normes applicables.

DERNIÈRE MISE À JOUR: Septembre 2010.

PRÉPARÉE PAR: Direction de la règlementation des agents pathogènes, agence de la santé publique du Canada.

Bien que les renseignements, opinions et recommandations présentés dans cette Fiche de renseignements proviennent de sources que nous jugeons fiables, nous ne nous rendons pas responsables de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements. Comme on découvre fréquemment de nouveaux dangers, il est possible que ces renseignements ne soient pas tout à fait à jour.

Tous droits réservés
© Agence de la santé publique du Canada, 2010
Canada

RÉFÉRENCES

Notes de bas de page

Note de bas de page 1

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Note de bas de page 10

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