Chapitre 6 : La santé des jeunes Canadiens: un accent sur la santé mentale – Quartiers

Quartiers

par William Pickett, Ian Janssen, et Andrei Rosu

Qu'est-ce qu'un quartier?

Un quartier correspond à une communauté au sein d'une ville, d'un village ou d'une autre région géographique. Le concept de quartier n'est toutefois pas seulement un concept géographique ou physique. Les quartiers sont aussi des communautés sociales, où les gens ont l'occasion de se réunir de façon régulière. Ils forment donc des lieux et des contextes dans lesquels les membres de la communauté interagissent dans l'intérêt de tous (Bernard et coll., 1997; Organisation mondiale de la santé, 1998).

Pour les fins du présent rapport, nous avons défini le quartier comme le milieu local dans lequel les élèves vivent et vont à l'école. Notre intention était d'explorer les effets possibles des caractéristiques physiques, sociales et économiques de ces quartiers sur divers aspects de la santé mentale des jeunes au Canada. Pour ce faire, nous avons analysé les données recueillies à l'aide des questionnaires administrés aux élèves et du questionnaire rempli par les administrateurs et des données obtenues par appariement à partir de systèmes d'information géographique.

Pourquoi les quartiers sont-ils importants pour la santé?

Depuis quelques années, l'étude des effets des quartiers sur la santé des populations suscite de plus en plus d'intérêt. Les chercheurs et les décideurs ont compris que les caractéristiques physiques, sociales et économiques des quartiers peuvent avoir des effets importants sur la population. Les quartiers représentent des milieux clés pour les jeunes, les politiques qui les régissent, leurs espaces et structures physiques, et les interactions culturelles, sociales et interpersonnelles qui s'y nouent influant sur leur comportement ultérieur et, au bout du compte, sur leurs expériences en matière de santé (Bernard et coll., 2007; Green et coll., 1996; Sallis et Owen, 2002). On peut citer comme exemples de facteurs pouvant avoir une incidence favorable ou défavorable sur la santé : la qualité et la disponibilité des logements abordables (Krieger et Higgins, 2002), l'ampleur de la pauvreté ou de l'avantage socio-économique (Lynch et coll., 2002), la menace que fait peser sur la sécurité la présence de criminalité ou de gangs (Kee et coll., 2003; Wood, 2003) ou le climat chaleureux et la cohésion qui caractérisent un quartier bien organisé et au tissu social serré (Gidlow et coll., 2010).

Les caractéristiques des quartiers influent sur de nombreux comportements des enfants et ont de nombreuses répercussions sur leur santé, notamment pour ce qui concerne les habitudes alimentaires et l'activité physique (Sallis et Glantz, 2009), les blessures (Oliver et Kohen, 2009) et la violence (Bell et coll., 2009), ainsi que sur des indicateurs plus globaux de l'état de santé tels que la mortalité (Lemstra et coll., 2006). Les quartiers peuvent aussi avoir une incidence sur divers indicateurs de la santé mentale de la population, laquelle constitue le point de mire du présent rapport.

Les facteurs physiques, sociaux et économiques sont maintenant considérés comme des déterminants classiques de la santé des populations. Il est donc justifié d'étudier ces déterminants comme facteurs distincts contribuant à la santé des communautés ou comme facteurs dont les interactions peuvent favoriser la santé ou l'apparition de diverses maladies au sein des populations concernées (Agence de la santé publique du Canada, 2001).

Effets possibles des quartiers sur la santé mentale

Nous avons posé comme hypothèse que les quartiers prospères jouissant d'un degré élevé de cohésion sociale avaient une incidence positive sur la santé mentale, laquelle peut être évaluée à l'aide d'indicateurs tels que les problèmes affectifs, l'équilibre affectif et les problèmes de comportement. Les quartiers jouissant d'un degré élevé de cohésion sociale et dotés de solides réseaux de soutien social peuvent offrir à leurs résidants des avantages tangibles et intangibles, notamment celui de leur permettre de maintenir un meilleur équilibre affectif. Un quartier dangereux ou dans lequel règne un climat fortement délétère peut avoir des répercussions très défavorables sur la santé et entraîner l'apparition de plusieurs types de problèmes de santé et même la mort.

Information géographique

Pour la première fois en 2010, l'adresse de chacune des écoles participant à l'Enquête HBSC a été « géocodée » et versée dans un système d'information géographique. Cette technologie nous a permis d'évaluer les caractéristiques physiques, sociales et économiques des zones délimitées par un cercle d'un kilomètre de rayon ayant pour centre les diverses écoles participant à l'Enquête HBSC. Bien que les chercheurs aient utilisé des zones tampons de formes et de dimensions variées (p. ex., un cercle ou une zone pouvant être parcourue à l'intérieur d'un délai donné) pour délimiter les quartiers scolaires et en définir les caractéristiques, les observations faites en utilisant une zone tampon circulaire d'un rayon d'un à cinq kilomètres se sont révélées fiables pour l'évaluation de concepts tels que le statut socio-économique d'un quartier (Simpson et coll., 2005). Les données sur les caractéristiques des quartiers délimités par ces zones tampons ont été extraites des dossiers électroniques du recensement de la population du Canada de 2006 (Statistique Canada, 2006) ou de la base de données CanMap (DMTI Spatial Inc., Markham, ON) à l'aide du système d'information géographique (SIG) ArcGIS version 9.3. D'autres données sur les caractéristiques des quartiers ont été recueillies à l'aide du questionnaire auquel ont répondu les administrateurs scolaires dans le cadre du cycle 2010 de l'Enquête HBSC.

Sur quoi le présent chapitre porte-t-il?

Le présent chapitre porte sur les caractéristiques physiques, sociales et économiques des quartiers entourant les écoles qui ont participé à l'Enquête HBSC de 2010. Nous dressons un bilan de ces caractéristiques pour des écoles offrant différents programmes d'études (6e année à la 8e année et moins, 9e année et plus, écoles intermédiaires – écoles accueillant des élèves d'une plus vaste gamme d'années d'études). Bien qu'on trouve des écoles intermédiaires dans toutes les provinces et tous les territoires, et tant dans les régions fortement urbanisées que dans les régions rurales et éloignées, ces écoles ont tendance à être uniques. Ainsi, le pourcentage d'écoles intermédiaires parmi les écoles échantillonnées était de 59 % dans les trois territoires et seulement de 21 % dans les huit provinces participantes. Par ailleurs, le pourcentage correspondant était d'environ 38 % dans les collectivités rurales et éloignées, de 19 % dans les collectivités suburbaines et de 23 % dans les collectivités urbaines.

Les caractéristiques physiques qui ont été mesurées sont les suivantes : logement, circulation automobile, utilisation du territoire et présence de parcs et d'installations récréatives dans un rayon de 1 kilomètre de chaque école participante. Certaines de ces données ont été recueillies à l'aide du questionnaire auquel ont répondu les administrateurs scolaires dans le cadre du cycle 2010 de l'Enquête HBSC et les autres ont été assemblées à l'aide de systèmes d'information géographique.

Les caractéristiques sociales qui ont été mesurées ont trait au climat social des quartiers scolaires. Ce climat a été évalué à partir de données recueillies auprès des administrateurs scolaires sur leur perception de la criminalité et des tensions raciales et religieuses, la présence de gangs, l'esthétique des immeubles, des rues, des routes et du paysage, ainsi que la présence de drogues et d'alcool dans les quartiers entourant leurs écoles.

Les caractéristiques économiques qui ont été mesurées ont trait à des indicateurs standards tels que le niveau d'instruction, le revenu total des ménages et le mode d'occupation du logement. Ces caractéristiques ont été mesurées à l'aide des données du Recensement de la population du Canada de 2006 (Statistique Canada, 2006).

Nous avons également examiné les corrélations entre les caractéristiques des quartiers et les quatre indicateurs de la santé mentale : 1) équilibre affectif; 2) comportements prosociaux; 3) problèmes affectifs; enfin, 4) problèmes de comportement.

Caractéristiques physiques des quartiers scolaires

Logement et utilisation du territoire

6.1 Principaux types de logements dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)

Figure 6.1 - Principaux types de logements dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)
[Texte équivalent, Figure 6.1]

La Figure 6.1 indique les principaux types de logements dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles canadiennes en fonction du type d'école en tant que pourcentage. Le graphique indique que 48 % des logements situés près des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année sont des maisons isolées, 32 % sont des immeubles d'habitation, 7 % sont des appartements ou duplex, 7 % sont des maisons en rangée et 5 % sont des maisons jumelées; 49 % des logements situés près des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année sont des maisons isolées par rapport à 34 % qui sont des immeubles d'habitation, à 5 % qui sont des appartements ou duplex, à 6 % qui sont des maisons en rangée et à 6 % qui sont de maisons jumelées; 32 % des logements situés près des écoles ayant des élèves de différentes années sont des maisons isolées par rapport à 45 % qui sont des immeubles d'habitation, à 12 % qui sont des appartements ou duplex, à 6 % qui sont des maisons en rangée et à 5 % qui sont de maisons jumelées.

La figure 6.1 indique la répartition en pourcentage des types de logements que l'on trouve dans les quartiers entourant les 436 écoles canadiennes qui ont participé au cycle 2010 de l'Enquête HBSC, selon le type d'école. Les principaux types de logements répertoriés pour chacune des trois catégories d'écoles considérées ont été les maisons individuelles non attenantes et les immeubles d'habitation de divers types. La répartition des types de logements était différente dans les quartiers entourant les écoles intermédiaires. Cette répartition était similaire dans les centres ruraux et dans les centres nordiques des trois territoires, ainsi que dans les collectivités des régions de certaines provinces (p. ex., Québec, Alberta) où l'on trouve des écoles intermédiaires.

6.2 Principaux types d'utilisation du territoire dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)

Figure 6.2 - Principaux types d'utilisation du territoire dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.2]

La Figure 6.2 indique les principaux types d'utilisation des terrains dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles canadiennes en fonction du type d'école en tant que pourcentage. Le graphique indique que 58 % des terrains situés près des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année sont des terrains résidentiels et industriels, 26 % sont des terrains résidentiels, commerciaux et industriels et 13 % sont des terrains résidentiels; 42 % des terrains situés près des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année sont des terrains résidentiels et industriels, 31 % sont des terrains résidentiels, commerciaux et industriels et 18 % sont des terrains résidentiels; 56 % des terrains situés près des écoles ayant des élèves de différentes années sont des terrains résidentiels et industriels, 26 % sont des terrains résidentiels, commerciaux et industriels et 14 % sont des terrains résidentiels.

La majorité des écoles participantes étaient situées dans des quartiers se caractérisant par une utilisation diversifiée du territoire. Les écoles situées dans des quartiers exclusivement résidentiels étaient moins nombreuses (figure 6.2).

Un fort pourcentage de jeunes doivent traverser des quartiers non résidentiels pour se rendre à l'école et en revenir ou y passer les vacances et les autres congés scolaires. Cela peut avoir des effets tant positifs que négatifs sur leur santé. Dans de tels quartiers, les élèves peuvent être exposés à des dangers qui menacent leur sécurité, avoir accès à des commerces tels que des restaurants-minute pouvant avoir une incidence négative sur leurs habitudes alimentaires et avoir à composer avec une circulation automobile qui limite les possibilités de transport actif à l'école (Sallis et Glantz, 2009). En revanche, les quartiers résidentiels et commerciaux peuvent favoriser l'activité physique, les jeunes ayant la possibilité de marcher pour se rendre aux commerces et restaurants locaux. L'utilisation du territoire peut donc influer de diverses façons sur la santé et la sécurité des jeunes et elle représente une caractéristique importante des quartiers.

6.3 La présence de maisons ou bâtiments vacants ou délabrés constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)

Figure 6.3 - La présence de maisons ou bâtiments vacants ou délabrés constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.3]

La Figure 6.3 indique le pourcentage d'écoles qui ont des problèmes liés aux maisons et aux immeubles vacants ou délabrés dans le quartier où l'école est située en fonction du type d'école. Le graphique indique que 20 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année ont des problèmes mineurs liés aux maisons et aux immeubles vacants ou délabrés dans le quartier par rapport à 7 % qui ont des problèmes modérés et à 2 % qui ont des problèmes graves; 14 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année ont des problèmes mineurs liés aux maisons et aux immeubles vacants ou délabrés dans le quartier par rapport à 6 % qui ont des problèmes modérés et à 2 % qui ont des problèmes graves; 27 % des écoles ayant des élèves de différentes années ont des problèmes mineurs liés aux maisons et aux immeubles vacants ou délabrés dans le quartier par rapport à 12 % qui ont des problèmes modérés et à 2 % qui ont des problèmes graves.

La présence de logements vacants ou délabrés dans le voisinage de l'école était perçue au moins comme un problème peu important par les administrateurs de 29 % des écoles primaires, de 22 % des écoles secondaires et de 40 % des écoles intermédiaires (figure 6.3). Il est important de noter que ce pourcentage atteint un sommet dans les quartiers entourant les écoles intermédiaires, dans la mesure où cela indique que les conditions socio-économiques sont moins favorables dans les collectivités dans lesquelles il faut regrouper des élèves de plusieurs niveaux dans une même école. Or, chacun sait que les conditions économiques sont plus difficiles dans plusieurs collectivités nordiques ou éloignées.

Circulation automobile

6.4 La circulation automobile intense constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)

Figure 6.4 - La circulation automobile intense constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)
[Texte équivalent, Figure 6.4]

La Figure 6.4 indique le pourcentage d'écoles qui ont des problèmes liés à la circulation intense dans le quartier où l'école est située en fonction du type d'école. Le graphique indique que 33 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année ont des problèmes mineurs liés à la circulation intense dans le quartier par rapport à 12 % qui ont des problèmes modérés et à 2 % qui ont des problèmes graves; 32 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année ont des problèmes mineurs liés à la circulation intense dans le quartier par rapport à 17 % qui ont des problèmes modérés et à 7 % qui ont des problèmes graves; 23 % des écoles ayant des élèves de différentes années ont des problèmes mineurs liés à la circulation intense dans le quartier par rapport à 12 % qui ont des problèmes modérés et à 4 % qui ont des problèmes graves.

Environ la moitié des administrateurs scolaires en poste dans les écoles primaires (6e à 8e année) ont indiqué que la circulation automobile intense représentait un problème, 14 % d'entre eux estimant qu'il s'agissait d'un problème moyennement important ou important (figure 6.4). Ce pourcentage atteignait 24 % dans les écoles secondaires (9e et 10e années) et s'établissait à 16 % dans les écoles intermédiaires. Il est possible que la présence de circulation automobile intense ait une incidence sur la santé des jeunes. Premièrement, elle augmente le nombre de blessures que subissent les enfants comme piétons (Oliver et Kohen, 2009). Deuxièmement, du fait du danger qu'elle représente pour la sécurité, elle peut influer sur les décisions des parents et des élèves concernant le recours à la marche ou à la bicyclette pour se rendre à l'école ou la pratique d'une activité physique dans les quartiers scolaires.

Parcs et installations récréatives

6.5 Parcs situés dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)

Figure 6.5 - Parcs situés dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.5]

La Figure 6.5 indique le nombre de parcs situés dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles canadiennes en fonction du type d'école, exprimé en pourcentage. Le graphique indique qu'il n'y a pas de parc à moins d'un kilomètre pour 24 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année par rapport à un parc pour 22 % des écoles et à deux parcs ou plus pour 54 % des écoles. Il n'y a pas de parc à moins d'un kilomètre pour 22 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année par rapport à un parc pour 16 % des écoles et à deux parcs ou plus pour 63 % des écoles. Il n'y a pas de parc à moins d'un kilomètre pour 30 % des écoles ayant des élèves de différentes années par rapport à un parc pour 22 % des écoles et à deux parcs ou plus pour 48 % des écoles.

La plupart des écoles ayant participé à l'Enquête se situaient à moins de 1 kilomètre d'au moins un parc public (figure 6.5). On considère que dans des conditions climatiques favorables cette distance peut être parcourue en dix minutes ou moins par la plupart des jeunes. L'accès aux parcs publics offre aux jeunes la possibilité de faire de l'exercice physique, mais il peut arriver que des préoccupations liées à la sécurité en limite la fréquentation dans certaines villes canadiennes (Nichol et coll., 2010).

6.6 Installations récréatives situées dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)

Figure 6.6 - Installations récréatives situées dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.6]

La Figure 6.6 indique le nombre d'installations récréatives situées dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles canadiennes en fonction du type d'école, exprimé en pourcentage. Le graphique indique qu'il n'y a pas d'installation récréative à moins d'un kilomètre pour 51 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année par rapport à une installation récréative pour 35 % des écoles et à deux installations récréatives ou plus pour 14 % des écoles. Il n'y a pas d'installation récréative à moins d'un kilomètre pour 38 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année par rapport à une installation récréative pour 38 % des écoles et à deux installations récréatives ou plus pour 24 % des écoles. Il n'y a pas d'installation récréative à moins d'un kilomètre pour 49 % des écoles ayant des élèves de différentes années par rapport à une installation récréative pour 39 % des écoles et à deux installations récréatives ou plus pour 12 % des écoles.

Les administrateurs scolaires ont indiqué que l'accès à des installations récréatives publiques était plus limité, de 38 % (9e et 10e années) à 51 % (6e à 8e année) ayant déclaré qu'il n'y avait pas d'installations du genre à moins de 1 kilomètre de leur école (figure 6.6).

Les parcs ne sont pas toujours fréquentés … Certains jeunes ont peur d'aller dans les parcs, parce qu'ils vivent dans de mauvais quartiers et qu'ils ne se sentent pas en sécurité.

—Un jeune, Atelier de discussion sur la santé

Caractéristiques sociales des quartiers scolaires

6.7 Les tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)

Figure 6.7 - Les tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.7]

La Figure 6.7 indique le pourcentage d'écoles qui ont des problèmes liés aux tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses dans le quartier où l'école est située en fonction du type d'école. Le graphique indique qu'environ 19 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année ont des problèmes mineurs liés aux tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses dans le quartier par rapport à 9 % qui ont des problèmes modérés et à 1 % qui ont des problèmes graves; 23 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année ont des problèmes mineurs liés aux tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses dans le quartier par rapport à 6 % qui ont des problèmes modérés et à 1 % qui ont des problèmes graves; 23 % des écoles ayant des élèves de différentes années ont des problèmes mineurs liés aux tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses dans le quartier par rapport à 8 % qui ont des problèmes modérés et à 2 % qui ont des problèmes graves.

6.8 Les tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)

Figure 6.8 - Les tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)
[Texte équivalent, Figure 6.8]

La Figure 6.8 indique le type de collectivités où les tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses sont un problème dans le quartier où l'école est située, exprimé en pourcentage. Le graphique indique que 22 % des écoles situées dans les collectivités rurales ont des problèmes mineurs liés aux tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses par rapport à 6 % qui ont des problèmes modérés et à 1 % qui ont des problèmes graves; 13 % des écoles situées dans les petits centres urbains ont des problèmes mineurs liés aux tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses par rapport à 3 % qui ont des problèmes modérés et à 0 % qui ont des problèmes graves; 21 % des écoles situées dans les grands centres urbains ont des problèmes mineurs liés aux tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses par rapport à 10 % qui ont des problèmes modérés et à 1 % qui ont des problèmes graves.

Le questionnaire auquel ont répondu les administrateurs scolaires dans le cadre de l'Enquête HBSC comportait une série de sous-questions relatives au climat social des quartiers entourant les écoles canadiennes participantes. Environ 30 % des administrateurs scolaires ont indiqué qu'ils estimaient que les tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes constituaient au moins un « problème peu important » (figure 6.7). Le pourcentage d'administrateurs scolaires estimant que ces tensions constituaient au moins un problème moyennement important ne variait pas de façon sensible selon le type d'école. Les écoles situées dans les centres ruraux et dans les grands centres urbains étaient plus nombreuses à faire face à ce type de problèmes (figure 6.8).

Les expériences qu'on a dans un quartier, comme celles liées aux tensions sociales, peuvent influencer tes comportements et avoir un impact sur la santé.

—Un jeune, Atelier de discussion sur la santé

6.9 La présence d'ordures, de détritus et de verre brisé dans la rue ou les routes, sur les trottoirs ou dans les cours constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)

Figure 6.9 - La présence d'ordures, de détritus et de verre brisé dans la rue ou les routes, sur les trottoirs ou dans les cours constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.9]

La Figure 6.9 indique le pourcentage d'écoles qui ont des problèmes liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre sur la route, sur les trottoirs ou dans les cours dans le quartier où l'école est située en fonction du type d'école. Le graphique indique que 51 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année ont des problèmes mineurs liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre par rapport à 11 % qui ont des problèmes modérés et à 2 % qui ont des problèmes graves; 50 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année ont des problèmes mineurs liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre par rapport à 18 % qui ont des problèmes modérés et à 3 % qui ont des problèmes graves; 48 % des écoles ayant des élèves de différentes années ont des problèmes mineurs liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre par rapport à 18 % qui ont des problèmes modérés et à 8 % qui ont des problèmes graves.

6.10 La présence d'ordures, de détritus et de verre brisé dans la rue ou les routes, sur les trottoirs ou dans les cours constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)

Figure 6.10 - La présence d'ordures, de détritus et de verre brisé dans la rue ou les routes, sur les trottoirs ou dans les cours constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)
[Texte équivalent, Figure 6.10]

La Figure 6.10 indique le type de collectivités qui ont des problèmes liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre sur la route, sur les trottoirs ou dans les cours dans le quartier où l'école est située, exprimé en pourcentage. Le graphique indique que 46 % des écoles situées dans les collectivités rurales ont des problèmes mineurs liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre par rapport à 19 % qui ont des problèmes modérés et à 7 % qui ont des problèmes graves; 50 % des écoles situées dans les petits centres urbains ont des problèmes mineurs liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre par rapport à 16 % qui ont des problèmes modérés et à 0 % qui ont des problèmes graves; 53 % des écoles situées dans les grands centres urbains ont des problèmes mineurs liés aux déchets, aux ordures ou aux débris de verre par rapport à 13 % qui ont des problèmes modérés et à 3 % qui ont des problèmes graves.

L'apparence physique des rues, des routes et des trottoirs est un indicateur social fréquemment utilisé pour rendre compte de la qualité d'un quartier scolaire. Bien que la majorité des administrateurs scolaires aient indiqué que cette apparence constituait au moins un problème peu important (figure 6.9), ceux en poste dans des écoles secondaires, dans des écoles intermédiaires et dans des écoles situées dans des collectivités rurales estimaient qu'elle était plus problématique (figure 6.10). Cela s'explique peut-être par les difficultés socio-économiques que connaissent certaines de ces collectivités éloignées.

Pour les fins du présent rapport, les grands centres urbains sont définis comme des collectivités dont le noyau urbain compte au moins 100 000 habitants, incluant les municipalités adjacentes à la région métropolitaine. Les petits centres urbains sont des collectivités qui ont une concentration démographique d'au moins 1 000 habitants et une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré, mais qui sont plus petites que les grands centres urbains. Tout territoire situé à l'extérieur des régions urbaines est considéré comme région rurale.

—Statistique Canada, 2006

6.11 La vente ou la consommation de drogue et la consommation excessive d'alcool constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)

Figure 6.11 - La vente ou la consommation de drogue et la consommation excessive d'alcool constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)
[Texte équivalent, Figure 6.11]

La Figure 6.11 indique le pourcentage d'écoles qui ont des problèmes liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier où l'école est située en fonction du type d'école. Le graphique indique que 28 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année ont des problèmes mineurs liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier par rapport à 17 % qui ont des problèmes modérés et à 3 % qui ont des problèmes graves; 47 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année ont des problèmes mineurs liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier par rapport à 24 % qui ont des problèmes modérés et à 6 % qui ont des problèmes graves; 40 % des écoles ayant des élèves de différentes années ont des problèmes mineurs liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier par rapport à 24 % qui ont des problèmes modérés et à 8 % qui ont des problèmes graves.

6.12 La vente ou la consommation de drogue et la consommation excessive d'alcool constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)

Figure 6.12 - La vente ou la consommation de drogue et la consommation excessive d'alcool constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)
[Texte équivalent, Figure 6.12]

La Figure 6.12 indique le type de collectivités qui ont des problèmes liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier où l'école est située, exprimé en pourcentage. Le graphique indique que 36 % des écoles situées dans les collectivités rurales ont des problèmes mineurs liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier par rapport à 22 % qui ont des problèmes modérés et à 7 % qui ont des problèmes graves; 45 % des écoles situées dans les petits centres urbains ont des problèmes mineurs liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier par rapport à 13 % qui ont des problèmes modérés et à 0 % qui ont des problèmes graves; 35 % des écoles situées dans les grands centres urbains ont des problèmes mineurs liés à la vente ou à la consommation de drogues ou à la consommation excessive de boissons alcooliques dans le quartier par rapport à 22 % qui ont des problèmes modérés et à 5 % qui ont des problèmes graves.

Les administrateurs scolaires ont indiqué que la consommation de drogues illicites et la consommation excessive d'alcool constituaient des problèmes importants dans les quartiers entourant 6 % des écoles secondaires et 8 % des écoles intermédiaires (figure 6.11). Les administrateurs en poste dans environ 20 % des écoles primaires ont déclaré que la vente ou la consommation de drogues ou la consommation excessive d'alcool constituaient des problèmes dans le voisinage immédiat de ces écoles, ces problèmes n'étant considérés comme importants que dans le voisinage des écoles en milieu rural et des écoles situées dans des grands centres urbains (figure 6.12).

6.13 Les gangs constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)

Figure 6.13 - Les gangs constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.13]

La Figure 6.13 indique le pourcentage d'écoles qui ont des problèmes liés aux gangs de rue dans le quartier où l'école est située en fonction du type d'école. Le graphique indique que 22 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année ont des problèmes mineurs liés aux gangs de rue dans le quartier par rapport à 2 % qui ont des problèmes modérés et à 3 % qui ont des problèmes graves; 20% des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année ont des problèmes mineurs liés aux gangs de rue dans le quartier par rapport à 4 % qui ont des problèmes modérés et à 5 % qui ont des problèmes graves; 16 % des écoles ayant des élèves de différentes années ont des problèmes mineurs liés aux gangs de rue dans le quartier par rapport à 8 % qui ont des problèmes modérés et à 1 % qui ont des problèmes graves.

6.14 Les gangs constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)

Figure 6.14 - Les gangs constituent un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type de collectivité (%)
[Texte équivalent, Figure 6.14]

La Figure 6.14 indique le type de collectivités qui ont des problèmes liés aux gangs de rue dans le quartier où l'école est située, exprimé en pourcentage. Le graphique indique que 11 % des écoles situées dans les collectivités rurales ont des problèmes mineurs liés aux gangs de rue dans le quartier par rapport à 3 % qui ont des problèmes modérés et à 0 % qui ont des problèmes graves; 16 % des écoles situées dans les petits centres urbains ont des problèmes mineurs liés aux gangs de rue dans le quartier par rapport à 0 % qui ont des problèmes modérés et à 0 % qui ont des problèmes graves; 25 % des écoles situées dans les grands centres urbains ont des problèmes mineurs liés aux gangs de rue dans le quartier par rapport à 6 % qui ont des problèmes modérés et à 6 % qui ont des problèmes graves.

Les administrateurs scolaires n'estimaient pas que les gangs constituaient un problème dans les quartiers entourant la plupart des écoles, moins de 10 % d'entre eux ayant déclaré que les gangs constituaient un problème moyennement important ou important (figure 6.13), et seulement 5 % qu'elles constituaient un problème important. Ces problèmes étaient plus fréquemment signalés dans les quartiers scolaires situés dans des grands centres urbains (figure 6.14).

6.15 La criminalité constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école (%)

Figure 6.15 - La criminalité constitue un problème dans le quartier où l'école est située, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.15]

La Figure 6.15 indique le pourcentage d'écoles qui ont des problèmes liés au crime dans le quartier où l'école est située en fonction du type d'école. Le graphique indique que 34 % des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année ont des problèmes mineurs liés au crime dans le quartier par rapport à 7 % qui ont des problèmes modérés et à 3 % qui ont des problèmes graves; 40 % des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année ont des problèmes mineurs liés au crime dans le quartier par rapport à 9 % qui ont des problèmes modérés et à 5 % qui ont des problèmes graves; 44 % des écoles ayant des élèves de différentes années ont des problèmes mineurs liés au crime dans le quartier par rapport à 8 % qui ont des problèmes modérés et à 5 % qui ont des problèmes graves.

De plus forts pourcentages d'administrateurs scolaires ont déclaré que la criminalité dans le quartier constituait un problème, ces pourcentages atteignant un sommet pour les administrateurs en poste dans des écoles secondaires et dans des écoles intermédiaires (figure 6.15). Le fait que le pourcentage d'écoles pour lesquelles on a signalé que la criminalité constituait un problème ait été supérieur à celui des écoles pour lesquelles on a rapporté la présence de gangs laisse supposer qu'une bonne partie de la criminalité perçue n'est pas liée aux activités des gangs.

Caractéristiques économiques des quartiers scolaires

6.16 Niveau d'instruction de la population de 15 ans et plus dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)

Figure 6.16 - Niveau d'instruction de la population de 15 ans et plus dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.16]

La Figure 6.16 indique le niveau d'instruction des personnes de 15 ans et plus vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles canadiennes. Le graphique indique que 23 % des personnes de 15 ans et plus vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année n'ont pas de diplôme d'études secondaires par rapport à 26 % qui ont un diplôme d'études secondaires, à 28 % qui ont un certificat professionnel ou un diplôme d'études collégiales et à 23 % qui ont un diplôme universitaire; 23 % des personnes de 15 ans et plus vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année n'ont pas de diplôme d'études secondaires par rapport à 27 % qui ont un diplôme d'études secondaires, à 27 % qui ont un certificat professionnel ou un diplôme d'études collégiales et à 25 % qui ont un diplôme universitaire; 24 % des personnes de 15 ans et plus vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles ayant des élèves de différentes années n'ont pas de diplôme d'études secondaires par rapport à 25 % qui ont un diplôme d'études secondaires, à 28 % qui ont un certificat professionnel ou un diplôme d'études collégiales et à 24 % qui ont un diplôme universitaire.

Le niveau d'instruction est un des indicateurs standards utilisés pour rendre compte du statut socio-économique et de ses variations d'une population à l'autre. La répartition des habitants selon le niveau d'instruction était à peu près équivalente dans les quartiers entourant les différents types d'écoles (figure 6.16). Près du quart de la population des quartiers scolaires avait atteint chacun des quatre niveaux d'instruction retenu : diplôme d'études universitaires, diplôme d'études collégiales ou diplôme d'apprentissage ou de compétence professionnelle, diplôme d'études secondaires, moins qu'un diplôme d'études secondaires.

De même, nous n'avons relevé aucune différence marquée entre les trois types d'écoles pour ce qui concerne la répartition des ménages selon la tranche de revenu (tableau 6.1). Ce sont les ménages affichant un revenu de moins de 40 000 $ qui étaient les plus nombreux.

Tableau 6.1 : Revenu total des ménages dans un rayon de 1 km des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)
Tranche de revenu des ménages Primaire Secondaire Intermédiaire
De 0 $ à 39 999 $ 39,3 39,2 41,9
De 40 000 $ à 69 999 $ 26,3 26,3 27,3
De 70 000 $ à 99 999 $ 16,6 15,9 15,3
100 000 $ et plus 17,8 18,6 15,5

6.17 Mode d'occupation du logement dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)

Figure 6.17 - Mode d'occupation du logement dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.17]

La Figure 6.17 indique le pourcentage de logements qui appartiennent aux occupants ou qui sont loués dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles canadiennes en fonction du type d'école, exprimé en pourcentage. Le graphique indique que 61 % des maisons situées près des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année appartiennent aux occupants par rapport à 39 % qui sont louées, 62 % des maisons situées près des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année appartiennent aux occupants par rapport à 38 % qui sont louées et 53 % des maisons situées près des écoles ayant des élèves de différentes années appartiennent aux occupants par rapport à 47 % qui sont louées.

Les ménages habitant les quartiers entourant les écoles participantes étaient propriétaires ou locataires de leur logement, les pourcentages les plus faibles de ménages propriétaires étant enregistrés dans les quartiers entourant les écoles intermédiaires (figure 6.17).

6.18 Structure des familles dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école (%)

Figure 6.18 - Structure des familles dans un rayon de 1 km autour des écoles canadiennes, selon le type d'école  (%)
[Texte équivalent, Figure 6.18]

La Figure 6.18 indique la structure familiale des personnes vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles canadiennes en fonction du type d'école, exprimé en pourcentage. Le graphique indique que 67 % des familles vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles ayant des élèves de 6 e , 7 e et 8 e année sont composées de couples mariés par rapport à 15 % qui sont composées de couples en union libre et à 18 % qui sont des familles monoparentales; 67 % des familles vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles ayant des élèves de 9 e et 10 e année sont composées de couples mariés par rapport à 14 % qui sont composées de couples en union libre et à 19 % qui sont des familles monoparentales; 62 % des familles vivant dans la zone tampon d'un kilomètre autour des écoles ayant des élèves de différentes années sont composées de couples mariés par rapport à 18 % qui sont composées de couples en union libre et à 19 % qui sont des familles monoparentales.

Enfin, le pourcentage de familles monoparentales est souvent utilisé comme indicateur standard d'un plus faible statut socio-économique pour les quartiers et les collectivités. Environ le cinquième des familles habitant les quartiers scolaires ont déclaré une telle structure familiale (figure 6.18).

Relations entre les caractéristiques des quartiers et la santé mentale

Il serait plausible que les jeunes issus de quartiers scolaires avantagés et désavantagés affichent des résultats différents en matière de santé, tant positifs que négatifs. On s'attendrait à ce qu'un quartier bien planifié, jouissant d'un degré élevé de cohésion sociale et affluent ait une incidence positive sur la santé de sa population et, plus particulièrement, sur la santé mentale des jeunes.

Bien que l'on ait relevé certaines corrélations possibles entre les caractéristiques des quartiers et la santé affective, l'analyse de ces corrélations ne nous a en général pas permis de dégager de tendances claires ou uniformes.

Ainsi, la figure 6.19, qui présente le pourcentage d'élèves affichant un niveau élevé de problèmes affectifs selon l'état des logements dans leur quartier scolaire, ne permet pas de dégager de corrélation claire entre cette mesure du caractère défavorisé du quartier et la santé mentale des jeunes. On y relève toutefois une faible corrélation entre les deux variables pour les filles, qui sont en général plus nombreuses à déclarer un niveau élevé de problèmes affectifs. Par ailleurs, le pourcentage d'élèves des deux sexes déclarant un niveau élevé de problèmes de comportement ne semble pas augmenter en fonction de la gravité perçue du problème que pose la présence de logements vacants ou délabrés (figure 6.20).

6.19 Élèves ayant déclaré un niveau élevé de problèmes affectifs, selon la présence de maisons ou bâtiments vacants ou délabrés dans leur quartier et selon le sexe (%) 1

Figure 6.19 - Élèves ayant déclaré un niveau élevé de problèmes affectifs, selon la présence de maisons ou bâtiments vacants ou délabrés dans leur quartier et selon le sexe (%) *
[Texte équivalent, Figure 6.19]

La Figure 6.19 indique le pourcentage d'élèves qui ont déclaré un niveau élevé de problèmes émotionnels en fonction de la présence de maisons vacantes ou délabrées dans leur quartier, selon le sexe. Le graphique indique que 28 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées ne sont pas un problème ont déclaré un niveau élevé de problèmes émotionnels par rapport à 28 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème mineur, à 23 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème modéré et à 28 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème grave. À propos de la même question, 55 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées ne sont pas un problème ont déclaré un niveau élevé de problèmes émotionnels par rapport à 55 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème mineur, à 56 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème modéré et à 58 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème grave.

6.20 Élèves ayant déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement, selon la présence de maisons ou bâtiments vacants ou délabrés dans leur quartier et selon le sexe (%)

Figure 6.20 - Élèves ayant déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement, selon la présence de maisons ou bâtiments vacants ou délabrés dans leur quartier et selon le sexe (%)
[Texte équivalent, Figure 6.20]

La Figure 6.20 indique le pourcentage d'élèves qui ont déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement en fonction de la présence de maisons vacantes ou délabrées dans leur quartier, selon le sexe. Le graphique indique que 41 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées ne sont pas un problème ont déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement par rapport à 35 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème mineur, à 45 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème modéré et à 34 % des garçons vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème grave. À propos de la même question, 32 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées ne sont pas un problème ont déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement par rapport à 30 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème mineur, à 34 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème modéré et à 31 % des filles vivant dans des quartiers où les maisons vacantes ou délabrées sont un problème grave.

Les expériences qu'on vit dans son quartier peuvent avoir un impact sur comment on se comporte et comment on se sent.

—Un jeune, Atelier de discussion sur la santé

6.21 Élèves ayant déclaré un niveau élevé d'équilibre affectif, selon la présence d'installations récréatives dans leur quartier et selon le sexe (%)

Figure 6.21 - Élèves ayant déclaré un niveau élevé d'équilibre affectif, selon la présence d'installations récréatives dans leur quartier et selon le sexe (%)
[Texte équivalent, Figure 6.21]

La Figure 6.21 indique le pourcentage d'élèves qui ont déclaré un niveau élevé de bien-être émotionnel en fonction de la présence d'installations récréatives dans leur quartier, selon le sexe. Le graphique indique que 40 % des garçons vivant dans des quartiers où il y a deux installations récréatives ou plus ont déclaré un niveau élevé de bien-être émotionnel par rapport à 40 % des garçons vivant dans des quartiers où il y a une installation récréative et à 42 % des garçons vivant dans des quartiers où il n'y a pas d'installations récréatives. À propos de la même question, 30 % des filles vivant dans des quartiers où il y a deux installations récréatives ou plus ont déclaré un niveau élevé de bien-être émotionnel par rapport à 29 % des filles vivant dans des quartiers où il y a une installation récréative et à 33 % des filles vivant dans des quartiers où il n'y a pas d'installations récréatives.

6.22 Élèves ayant déclaré un niveau élevé d'équilibre affectif, selon la présence de parcs dans leur quartier et selon le sexe (%)

Figure 6.22 - Élèves ayant déclaré un niveau élevé d'équilibre affectif, selon la présence de parcs dans leur quartier et selon le sexe (%)
[Texte équivalent, Figure 6.22]

La Figure 6.22 indique le pourcentage d'élèves qui ont déclaré un niveau élevé de bien-être émotionnel en fonction de la présence de parcs dans leur quartier, selon le sexe. Le graphique indique que 40 % des garçons vivant dans des quartiers où il y a deux parcs ou plus ont déclaré un niveau élevé de bien-être émotionnel par rapport à 49 % des garçons vivant dans des quartiers où il y a un parc et à 41 % des garçons vivant dans des quartiers où il n'y a pas de parc. À propos de la même question, 31 % des filles vivant dans des quartiers où il y a deux parcs ou plus ont déclaré un niveau élevé de bien-être émotionnel par rapport à 34 % des filles vivant dans des quartiers où il y a un parc et à 30 % des filles vivant dans des quartiers où il n'y a pas de parc.

Nous avons exécuté des analyses de régression similaires afin d'examiner l'incidence des caractéristiques du quartier sur des indicateurs positifs tels que l'équilibre affectif. Encore une fois, il a été impossible de dégager des corrélations uniformes. Ainsi, il ne semble pas y avoir de corrélation entre le fait d'avoir accès à des installations récréatives et l'équilibre affectif (figure 6.21). Nous avons toutefois relevé une corrélation positive non uniforme entre le fait d'avoir accès à des parcs et l'équilibre affectif (figure 6.22).

6.23 Élèves ayant déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement, selon la présence de tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes dans leur quartier et selon le sexe (%)

Figure 6.23 - Élèves ayant déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement, selon la présence de tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes dans leur quartier et selon le sexe (%)
[Texte équivalent, Figure 6.23]

La Figure 6.23 indique le pourcentage d'élèves qui ont déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement en fonction de la présence de tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses dans leur quartier, selon le sexe. Le graphique indique que 40 % des garçons vivant dans des quartiers où il n'y a pas de tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses ont déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement par rapport à 37 % des garçons vivant dans des quartiers où les tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses sont un problème mineur, à 42 % des garçons vivant dans des quartiers où les tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses sont un problème modéré et à 60 % des garçons vivant dans des quartiers où les tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses sont un problème grave. À propos de la même question, 32 % des filles vivant dans des quartiers où il n'y a pas de tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses ont déclaré un niveau élevé de problèmes de comportement par rapport à 28 % des filles vivant dans des quartiers où les tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses sont un problème mineur, à 36 % des filles vivant dans des quartiers où les tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses sont un problème modéré et à 44 % des filles vivant dans des quartiers où les tensions découlant des différences raciales, ethniques ou religieuses sont un problème grave.

Il semble que les caractéristiques des quartiers puissent avoir une incidence négative sur la santé mentale dans la mesure où l'on relève plus de problèmes de santé mentale dans les quartiers aux prises avec de plus nombreuses difficultés. On peut voir à la figure 6.23 que le nombre des élèves affichant des problèmes de comportement était plus élevé dans les quartiers dans lesquels les répondants estimaient que les tensions sociales étaient plus vives. Bien que ces relations ne soient pas nécessairement causales, il est clair qu'il y a une corrélation entre les milieux sociaux défavorisés et les problèmes de comportement, et cette corrélation est très forte dans certains quartiers scolaires du Canada.

Réactions des jeunes face aux résultats

Il ressort des commentaires formulés dans le cadre de l'atelier de discussion que les jeunes reconnaissent clairement l'importance des caractéristiques des milieux dans lesquels ils vivent comme déterminants possibles de la santé. Ils comprennent que de nombreux comportements tant positifs que négatifs liés à la santé sont acquis dans le contexte de leur quartier. Ils comprennent que les quartiers sécuritaires et jouissant d'une cohésion sociale élevée peuvent les aider à faire des choix sains et à adopter des comportements qui contribuent à leur bien-être, tandis que ceux où leur sécurité est menacée peuvent avoir l'effet opposé et mettre leur santé en danger.

Les jeunes et les adultes (surtout des chercheurs et des représentants du gouvernement) ayant participé à l'atelier ont été invités à indiquer quel facteur, parmi quatre, contribuait le plus au maintien de leur santé et devrait servir de base pour l'établissement des priorités en matière d'élaboration des politiques gouvernementales. Les quatre facteurs possibles étaient la famille, l'école, les camarades et le quartier. Les élèves ont été invités à se regrouper près d'un pilier correspondant à leur décision.

Au début de l'exercice, tous les participants ont semblé reconnaître qu'il importait que l'action gouvernementale tienne compte des quatre facteurs. Au fil des échanges, alors que nous pressions les participants d'opter pour un seul facteur, quelques élèves et quelques adultes se sont regroupés autour des piliers « école » et « camarades ». Le pilier « quartier » a été le choix initial d'un certain nombre d'adultes mais d'un seul élève. Un certain nombre d'élèves sont restés au centre de la salle et ont indiqué que tous ces facteurs avaient une incidence sur leur santé, tant physique que mentale, et qu'ils ne pouvaient se résigner à n'en retenir qu'un seul. La vaste majorité des élèves se sont toutefois regroupés autour du pilier « famille ». On peut conclure de cet exercice que, bien que les élèves aient reconnu l'importance de tous les milieux comme déterminants de la santé, c'est la famille qui est selon eux la plus déterminante à cet égard. Les quartiers, bien qu'ils soient nettement au centre de la politique gouvernementale et des récents efforts de recherche, représentaient un champ d'intervention moins prioritaire pour les élèves.

Résumé et implications

Principaux sujets de préoccupation

  1. Une importante proportion d'administrateurs scolaires, particulièrement ceux en poste dans des écoles intermédiaires et dans des collectivités rurales et éloignées, ont indiqué que les tensions sociales et les questions liées à la sécurité constituaient des problèmes dans les quartiers où les écoles sont situées.
  2. Bien que la majorité des écoles participant à l'Enquête HBSC soient à distance de marche d'un parc, cela ne signifie pas pour autant que les jeunes fréquentent ce parc.
  3. Les jeunes qui fréquentent des écoles situées dans des quartiers où les tensions sociales sont vives sont plus nombreux à déclarer un niveau élevé de problèmes de comportement.

Principaux sujets de réjouissance

  1. Les caractéristiques physiques des quartiers scolaires ne semblent pas avoir d'incidence sur la santé mentale des jeunes.
  2. De même, il ne semble pas y avoir de corrélation entre les caractéristiques économiques et les indicateurs de la santé mentale.
  3. Bien que l'on indique la présence de tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes au sein de certains quartiers scolaires, la vaste majorité des jeunes du Canada ne sont pas suffisamment exposés à de telles tensions pour qu'elles soient perçues comme un problème important.

Commentaire

Les quartiers peuvent avoir et ont, en fait, souvent une incidence importante sur la santé des populations, y inclus celle des jeunes. C'est pourquoi nous avons estimé qu'il serait utile d'explorer les caractéristiques physiques, sociales et économiques des quartiers où se trouvent les écoles canadiennes. Par conséquent, nous avons analysé dans le présent chapitre certaines des caractéristiques des quartiers scolaires, pour ensuite tenter d'établir des corrélations entre ces caractéristiques et les indicateurs de la santé mentale des jeunes. Deux points essentiels sont ressortis de cette analyse exploratoire.

Premièrement, il ne fait nul doute que la région dans laquelle une école est située a son importance. L'influence qu'exerce le quartier scolaire varie selon que les écoles se trouvent dans des régions fortement urbanisées ou dans des régions rurales et éloignées du Canada. Ceci est particulièrement vrai dans le cas des indicateurs du climat social prévalant dans les quartiers, tels que les tensions entre des personnes de races, d'origines ethniques et de religions différentes, la présence de gangs ou les problèmes liés à la criminalité.

Deuxièmement, nous avons été étonnés de constater l'absence de toute relation, causale ou autre, entre les caractéristiques physiques et économiques des quartiers scolaires et les perceptions des élèves quant à leur santé mentale. Le pourcentage d'élèves ayant déclaré avoir des problèmes affectifs et des problèmes de comportement ne variait pas de façon significative selon les perceptions concernant la qualité des logements. Nous n'avons relevé aucune corrélation entre la présence d'installations récréatives à proximité des écoles et l'équilibre affectif, et il semble même que la santé affective des élèves soit moindre dans les quartiers où il est plus facile d'avoir accès à un parc. Ces constatations ont été confirmées par les élèves ayant participé à l'atelier de discussion, qui nous ont dit estimer que d'autres facteurs tels que le milieu familial étaient des déterminants plus importants de la santé mentale. Le jeu de ces déterminants s'avère complexe et le recours à de simples modèles de causalité pour tenter d'établir un lien entre les caractéristiques des quartiers et des indicateurs spécifiques de la santé mentale est loin de suffire pour en rendre compte. L'appariement des données de l'Enquête HBSC avec les données sur la santé de la population tirées d'autres sources nous fournit une occasion en or d'explorer ces modèles complexes.

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  1. 28 % des garçons ayant indiqué que les bâtiments vacants ou délabrés constituent un problème dans leur quartier déclarent des niveaux relativement élevés de problèmes affectifs, comparativement à 55 % des filles qui indiquent que les bâtiments vacants ou délabrés constituent un problème dans leur quartier. On trouvera au chapitre 1 une explication complète sur comment il faut interpréter les figures portant sur la santé mentale.

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