Rapport sommaire 2014 de FoodNet Canada

Résumé

FoodNet Canada assure le suivi chez les Canadiens des maladies intestinales, communément appelées « intoxications alimentaires », et retrouve leurs sources, comme les aliments, l'eau et les animaux. Ces données sont analysées pour aider à déterminer quelles sources causent le plus grand nombre de maladies chez les Canadiens, et nous aident à faire le suivi des maladies ainsi que de leurs causes, au fil du temps.

Au cours de l'année de surveillance 2014, FoodNet Canada a été actif à trois sites (une partie de l'année ou tout au long de l'année) en Ontario, en Colombie-Britannique et en Alberta. Dans chaque emplacement, ou « site sentinelle », la surveillance accrue des maladies humaines est effectuée parallèlement à la surveillance active de bactéries, de virus et de parasites particuliers dans les sources possibles auxquelles les personnes infectées ont pu être exposées.

Ce rapport a pour objet de présenter les résultats préliminaires de surveillance recueillis auprès les sites sentinelles en 2014. Ce rapport sera suivi d'un rapport annuel détaillé, qui comprendra des analyses plus approfondies des tendances temporelles et des données sur le sous-typage des agents pathogènes en vue de dégager une vue d'ensemble des maladies entériques, de l'exposition à la maladie.

En raison de l'expansion à trois sites en 2014, FoodNet Canada est en mesure de fournir plus de renseignements précieux sur les maladies entériques au Canada. Cette information sur les maladies entériques continue d'être essentielle à l'élaboration de politiques rigoureuses en matière de salubrité des aliments et de l'eau au Canada.

  • En 2014, les bactéries Campylobacter et Salmonella sont restées les causes les plus fréquentes de maladies entériques chez l'humain aux sites sentinelles.
  • Pour tous les sites, l'agent pathogène le plus répandu trouvé sur les poitrines de poulet sans peau était la bactérie Campylobacter ; près de la moitié de l'ensemble des échantillons présentaient un résultat positif. Dans les trois sites, la bactérie Salmonella était l'agent pathogène le plus souvent détecté dans les croquettes de poulet; plus d'un quart de l'ensemble des échantillons présentaient un résultat positif. La prévalence de la bactérie Salmonella sur les poitrines de poulet sans peau à l'échelle des sites allait de 15 à 26 %. Dans le bœuf haché, l'E. coli producteur de vérotoxine demeure peu répandu. Les côtelettes de porc semblent contenir les agents pathogènes présentant un intérêt (Campylobacter, Salmonella, et Listeria monocytogenes) à des niveaux relativement bas.
  • L'échantillonnage de fruits frais coupés a montré que ces produits sont rarement infectés par les parasites, les virus et les bactéries testés.
  • À la ferme, la bactérie Salmonella était généralement présente dans les poulets à griller pour tous les sites. La bactérie Salmonella a également été détectée dans la dinde dans le site de la Colombie-Britannique, mais à une plus faible prévalence que dans les poulets à griller. Dans la dinde dans le site de la Colombie-Britannique, la bactérie Campylobacter était une fois encore l'agent pathogène le plus courant détecté en 2014, comme en 2013. On a également souvent trouvé la bactérie Campylobacter dans des échantillons de fumier de fermes bovines et laitières au site de l'Ontario, comme pour les années précédentes. La prévalence de la bactérie Campylobacter chez les poulets à griller était variable à l'échelle des sites, allant de 8,7 % à 22 %.
  • L'E. coli producteur de vérotoxine était présent dans environ un quart des échantillons d'eau d'irrigation aux sites de la Colombie-Britannique et de l'Alberta.
  • Les résultats de l'année d'échantillonnage 2014 de FoodNet Canada ont démontré que les produits de viande vendus au détail, en particulier les produits du poulet, demeurent une source importante d'agents pathogènes entériques humains. Une partie de cette contamination est probablement due à des niveaux élevés dans les fermes et à d'autres points le long du continuum entre la ferme et le magasin. Il semble que les fruits frais coupés ne constituent pas une source importante de maladies entériques pour les Canadiens, alors que l'eau d'irrigation est susceptible d'être une source d'E. coli producteur de vérotoxine en particulier. La surveillance continue des cas humains et des sources potentielles aux sites sentinelles est importante pour permettre de mieux comprendre les maladies entériques au Canada et de détecter les nouvelles tendances. Ces renseignements contribueront à protéger les Canadiens et permettront d'élaborer les futures politiques en matière de santé publique.

Pour obtenir un exemplaire du rapport complet, veuillez envoyer un courriel à l'adresse suivante : phac-FoodNet.Canada-aspc@phac-aspc.gc.ca

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