Services sociaux d'urgence : Préparation du Canada en cas de grippe pandémique : Guide de planification pour le secteur de la santé

Le rôle des services sociaux d'urgence dans la planification en cas de pandémie de grippe au Canada

Date de la version la plus récente : septembre 2008

Table des matières

Préambule

Conseil des directeurs des services sociaux d’urgence

Les membres du Conseil des directeurs des services sociaux d’urgence (CDSSU) sont des cadres supérieurs ou des directeurs désignés par chaque province et territoire (sphères de compétence) qui assument les pouvoirs et les responsabilités à titre de pilotes en matière de planification et de gestion des services sociaux d’urgence (SSU). L’Agence de la santé publique du Canada est représentée, dans le cadre de ses fonctions (sans droit de vote), par le directeur général du Centre de mesures et d’interventions d’urgence (CMIU) ou par la personne que désigne ce dernier. D’autres participants peuvent, sur invitation, prendre part aux activités du Conseil, comme un représentant du Conseil des directeurs responsables de la gestion des urgences sanitaires et du Conseil des directeurs du secteur bénévole.

Le CDSSU est un organisme bien informé en matière de planification et de gestion des services sociaux d’urgence relativement aux questions qui intéressent l’ensemble du Canada. Son mandat comprend les fonctions suivantes : assurer un leadership, conseiller, orienter et faire des recommandations sur les stratégies à préparer en prévision du large éventail de dangers et de menaces à gérer qui constituent les situations d’urgence possibles au Canada.

Il conseille en matière de leadership et agit à titre de soutien et de guide en matière de forums chargés d’élaborer des mesures et interventions d’urgence, et des politiques liées aux services sociaux d’urgence dans les catégories suivantes : vêtements, aliments, logement, services d’enregistrement et de renseignement, services personnels et services de centre d’accueil ou d’abri. On trouvera plus d’information sur le mandat du CDSSU vers la fin du présent document.

Services sociaux d’urgence

La planification des services sociaux d’urgence en cas de pandémie de grippe doit constituer une partie intégrante d’une intervention coordonnée et se situer dans le contexte de l’ensemble des priorités gouvernementales. Les caractéristiques uniques de la pandémie de grippe inciteront tous les intervenants en gestion des urgences à leur accorder une attention spéciale. Par exemple, la planification des SSU tient aux hypothèses suivantes correspondant aux caractéristiques uniques de la pandémie de grippe :

  • La pandémie de grippe proviendra vraisemblablement de l’extérieur de l’Amérique du Nord, et nous pourrions en être informés au préalable.
  • Les éclosions surviendront simultanément dans l’ensemble du pays, ce qui empêchera de répartir les ressources humaines et autres ressources d`une sphère  de compétence à une autre.
  • La pandémie de grippe pourrait durer plusieurs semaines ou même des mois à la fois.
  • Les travailleurs de la santé et autres premiers intervenants seront exposés à un risque plus grand que la population (mais pas nécessairement à l’infection), ce qui pourrait réduire leur capacité d’intervention vu leur absence.
  • La maladie généralisée augmentera la probabilité de pénuries de personnel chez les intervenants des services sociaux d’urgence et dans d’autres secteurs clés comme la police, les pompiers, les services publics, les services de transport et les ressources humaines concernant l’ensemble des interventions.

Au cours d’une pandémie de grippe, nombre des interventions traditionnelles des services sociaux d’urgence ne seront pas mises en œuvre. Par exemple, lors d’une pandémie, il ne sera probablement pas question d’habillement de secours. De même, comme il est expliqué dans une section subséquente du présent document, les abris traditionnels des SSU ou les centres d’accueil d’urgence pourraient ne pas être nécessaires. La planification en cas de pandémie de grippe pourrait toutefois devoir tenir compte des conséquences sociétales et des incidences économiques réelles de la maladie, ainsi que de la capacité, de la durée et de la disponibilité des ressources des SSU appelées à intervenir. Tous les partenaires des SSU doivent examiner les questions de gestion de risques majeurs et de diligence raisonnable.

La présente annexe a pour but de décrire le mandat des SSU, ainsi que leurs activités. En outre, les activités spécifiques décrites dans le tableau ci-après représentent les questions prépondérantes qui influeront sur la prestation des SSU au cours d’une pandémie de grippe.

La préparation personnelle

Afin d’atténuer l’effet d’une pandémie de grippe, le personnel des SSU appuiera le travail des autorités locales, des organismes non gouvernementaux (ONG), des organisations de mesures d’urgence (OMU) ou de gestion de situations d’urgence ainsi que des organismes de santé pour inciter les Canadiens à se doter de plans de préparation personnels. Les ministères et organismes fédéraux ont mis au point, pour distribution, une documentation détaillée sur la planification de préparatifs (www.phac-aspc.gc.ca/influenza/pandemic-fra.php). La préparation personnelle comprendra également des renseignements généraux sur les protocoles universels de précaution visant l’atténuation des effets de la grippe. Les diverses sphères de compétence ont tout intérêt à promouvoir activement la planification des mesures de préparation et elles doivent le faire en démontrant la valeur de la planification dans une perspective individuelle. Vue dans la perspective des SSU, la planification permettrait de réduire les interventions, à mesure que les collectivités et les particuliers deviendraient plus autonomes et résistants.

La communication

De toute évidence, une pandémie de grippe exigera une communication claire tout en assurant un équilibre entre le besoin de réduire la crainte de la population et de lui transmettre des renseignements importants lui permettant de mieux comprendre les enjeux d’une pandémie de grippe et d’y faire face. Dans le contexte d’une stratégie nationale, la responsabilité pourrait appartenir aux autorités locales, aux organisations de mesures d’urgence ou de gestion de situations d’urgence et aux organismes de santé. Pour les SSU, cela signifiera informer la population des services offerts ainsi que de la façon d’y avoir accès et assurer une approche coordonnée des SSU exécutés par des organismes gouvernementaux ou communautaires. On peut envisager d’établir, à l’intention de la population, des lignes téléphoniques d’information inspirées des services « à guichet unique », pour aiguiller les appelants vers les services appropriés dans leurs régions respectives.

Les organismes non gouvernementaux (ONG)

Outre les rôles qu’assument généralement les ONG, une pandémie de grippe pourrait exiger que ces organismes aillent au-delà de leurs interventions habituelles pour répondre aux besoins de la population dans leurs collectivités. Aider ces organismes à bien comprendre les exigences des SSU au cours d’une pandémie de grippe leur permettra d’élaborer des plans d’intervention appropriés. Les ONG ont besoin de bénévoles et de personnel. De tels renforts pourraient se faire rares durant une pandémie de grippe. Par conséquent, les ONG devront savoir décider de façon judicieuse des services de base essentiels à assurer auprès de la collectivité. Cette information permettra aux SSU de déterminer les services disponibles et les lacunes existantes.

Les bénévoles

Dans une intervention liée à une pandémie de grippe, le recours généralisé aux bénévoles imposera un nouvel examen des enjeux. Les gouvernements doivent définir l’étendue de leur responsabilité lorsqu’ils font appel à des bénévoles pour une intervention susceptible de comporter un danger. Il est entendu que les bénévoles et le personnel des SSU sont en droit de faire l’objet de mesures de sécurité et de protection; ainsi, ils devront pouvoir obtenir des gants, des masques, des vaccins, une formation universelle en matière de protection et d’autres protocoles de sécurité selon les fonctions à exercer. Chaque sphère de compétence déterminera où les bénévoles peuvent être le plus utile tout en assurant leur sécurité. Il faudra prévoir une description du rôle du bénévole ainsi que des méthodes de dépistage appropriées et des contrôles de références. La responsabilité de la gestion des bénévoles lors d’une pandémie varie en fonction des sphères de compétence et du degré d’utilisation des bénévoles. (Pour obtenir d’autres précisions, voir l’Annexe J : Lignes directrices à l’intention des lieux de soins de santé et des soignants non traditionnels du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé.)

La formation

En prévision d’une pandémie de grippe, la formation de base des bénévoles et du personnel des SSU insistera sur leur sécurité et le maintien d’une bonne santé. Une fois définis les rôles des bénévoles et du personnel, on pourra leur offrir une formation supplémentaire sur les responsabilités particulières attribuées. Les bénévoles et le personnel sont invités à participer aux modules de formation et aux exercices des SSU.

Les communautés des Premières nations et des Inuits

Les groupes SSU provinciaux et territoriaux à l’échelle du pays appuient l’aide accordée aux Premières nations et aux Inuits lors d’une pandémie d’influenza en s’inspirant des diverses ententes-cadres ou accords d’aide réciproque actuels. Ils appuient également l’établissement, dans l’avenir, de relations plus étroites entre les groupes SSU provinciaux et territoriaux et les communautés des Premières nations et des Inuits, advenant tout danger. Cela vaut relativement aux « quatre piliers d’urgence » que sont l’atténuation, la préparation, l’intervention et le rétablissement.

Les enjeux de la chaîne d’approvisionnement

Une des caractéristiques d’une pandémie de grippe sera son incidence potentielle sur la chaîne d’approvisionnement, qui se répercutera sur l’accès que pourrait avoir la population à des produits essentiels comme les aliments, le carburant et les médicaments. Les approvisionnements pourraient subir des répercussions à un moment ou à un autre de la pandémie, compte tenu de l’absence de moyens de livraison ou de pénuries de produits. Il est à prévoir que de nombreux secteurs du marché subiront des pénuries allant de légères à graves dans la chaîne d’approvisionnement. Il faudra prendre en compte l’approvisionnement et le transport ainsi que la protection des infrastructures essentielles. Bien que la plupart de ces questions soient étrangères au domaine des SSU, l’absence de plans ne permettrait pas à l’effectif des SSU de dispenser les services essentiels exigés d’eux.

Établissements de soins non traditionnels

La création et l’utilisation d’établissements de soins non traditionnels varieront en fonction des sphères de compétence, tout comme le rôle que devront y jouer les SSU. En effet, dans certaines administrations, les SSU pourront coordonner une gamme de services de bénévoles, participer à la prestation de services non médicaux ou prendre en charge l’inscription et les besoins de renseignements de ces établissements. Ailleurs, les SSU n’assureront pas de services auprès des établissements offrant des services médicaux.

Le rôle que jouent les SSU dans les établissements de soins traditionnels tiendra à un certain nombre de facteurs, notamment l’envergure des services de SSU que prévoit le plan provincial ou territorial lié à la pandémie et la disponibilité des ressources humaines et autres. (Pour obtenir d’autres précisions, voir l’annexe J : Lignes directrices à l’intention des lieux de soins de santé et des soignants non traditionnels du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé.)

Les activités particulières décrites dans le tableau suivant constituent des questions prépondérantes qui se répercuteront sur les modes de prestation des SSU au cours d’une pandémie d’influenza.
Mandat des services sociaux d’urgence Intervention traditionnelle ou habituelle des SSU (les fonctions peuvent varier à l’intérieur d’une province ou d’un territoire) Autres types de participation lors d’une pandémie de grippe (les fonctions peuvent varier à l’intérieur d’une province ou d’un territoire)

Gestion du centre d’accueil d’urgence

  • Accueil des personnes touchées par la situation d’urgence ou la catastrophe
  • Prestation coordonnée des cinq services autorisés des SSU suivants ou de l’un d’entre eux :
    • inscription et demande de renseignements;
    • hébergement;
    • alimentation;
    • habillement;
    • services personnels.
  • Peut également dispenser les services suivants ou les organiser :
    • séance d’accueil;
    • information publique;
    • protection et sécurité;
    • premiers soins;
    • soins aux personnes de passage;
    • recrutement de ressources humaines;
    • triage des besoins de services;
    • communication;
    • organisation matérielle, notamment le transport.
  • La désignation du lieu est habituellement établie par la municipalité, de concert avec les organisations de mesures d’urgence (OMU) ou de gestion de situations d’urgence.
  • Vu le caractère fortement infectieux d’une influenza, des centres d’accueil d’urgence à guichet unique s’imposent plus que jamais. Toutefois, le personnel des SSU doit, s’il y a lieu, être informé des mesures de protection personnelle qui correspondent à la fonction à exercer.

Inscription et demande de renseignements

  • Recueillir des renseignements exacts et fiables;
  • Répondre aux demandes de renseignements sur l‘état ou les allées et venues des personnes touchées par des situations d’urgence ou catastrophes;
  • Aider à la réunification de membres d’une famille;
  • Informer d’autres organismes d’intervention d’urgence qui assurent la prestation de services essentiels auprès de personnes touchées par des situations d’urgence ou catastrophes;
  • Fournir des données sur le nombre de personnes ayant obtenu des services – « La gestion de l’effectif ».

  • Inscription aux services des SSU.
  • Les autorités municipales ou provinciales recueillent des données pour établir un registre centralisé des personnes touchées par des situations d’urgence ou catastrophes et, par conséquent, favoriser la réunification.
  • Des travailleurs inscrivent les personnes touchées par des situations d’urgence ou catastrophes à un point de rassemblement désigné par les autorités locales ou dans des refuges (possibilité d’utiliser les formulaires de Santé Canada ainsi que les formulaires provinciaux ou locaux).
  • Certains organismes non gouvernementaux (ONG) peuvent aider les autorités municipales ou provinciales lors de l’inscription des évacués, des citoyens étrangers ou des visiteurs se trouvant dans une zone sinistrée.
  • Dans certaines sphères de compétence, la Croix-Rouge est partie à une entente visant à favoriser la réunification des familles.
  • On recourra davantage au téléphone et à d’autres moyens de communication pour assurer la prestation des services.
  • Il faudra envisager la possibilité de partager des renseignements personnels sans signature de consentement.
  • Il faudra réfléchir aux conséquences que comporte la réception de demandes de services de la part d’organismes plutôt que de particuliers.

Hébergement d’urgence

  • Soit un hébergement temporaire sûr qui peut être dans :
    • des logements privés;
    • des hôtels ou motels;
    • des établissements d’hébergement en commun comme les écoles, les églises, les salles communautaires, les stades et les auditoriums.
  • On peut tenir compte de ce qui suit :
    • la disponibilité de la famille ou d’amis;
    • les coûts monétaires;
    • la protection et la sécurité;
    • l’accessibilité;
    • la responsabilité;
    • le transport;
    • le personnel bénévole pour gérer ces lieux.
  • Organiser des refuges ou appuyer les autorités municipales dans leurs efforts pour en organiser.
  • Coordonner les séjours dans des établissements :
    • hôtels;
    • motels;
    • établissements d’hébergement en commun, notamment :
  • dortoirs des universités;
  • camps d’été
  • De concert avec les OMU et les municipalités locales, aider à repérer et à exploiter des lieux conventionnels comme les écoles, les stades, les sous-sols d’églises, les hôtels afin de les utiliser peut-être comme centres de santé.

Vivres de survie

  • Permettent d’alimenter les personnes touchées par des situations d’urgence ou catastrophes et, dans certaines situations, les intervenants.
  • Organiser un service d’aide alimentaire d’urgence en réquisitionnant des ressources communautaires :
    • restaurants;
    • services de repas à domicile;
    • cantines;
    • cafétérias scolaires;
    • traiteurs;
    • épiceries;
    • organismes non gouvernementaux.
  • Cette activité peut comprendre la transformation, la préparation et la livraison des aliments, ainsi que l’élimination des déchets.
  • Collaboration étroite avec les autorités sanitaires provinciales ou territoriales dans la planification et la préparation des repas.
  • Certains facteurs à prendre en compte :
    • réfrigération;
    • manipulation sûre des aliments;
    • mode de livraison des aliments, c.-à-d. services d’alimentation/livraison à domicile/bons d’échange au restaurant;
    • questions particulières relatives à la culture ou à la diététique.
  • Possibilité de devoir envisager la livraison de provisions à domicile et/ou la livraison de repas préparés.

Habillement de secours

  • Répondre aux besoins essentiels en matière d’habillement jusqu’à ce que les personnes touchées par une situation d’urgence ou catastrophe aient accès aux sources d’approvisionnement habituelles.
  • Fournir l’habillement nécessaire (ce qui pourrait comprendre des couvertures, la literie et des articles personnels essentiels).
  • Les organismes communautaires ou non gouvernementaux peuvent offrir des trousses* de première nécessité.

* Ces trousses comprennent  : brosses à dents, dentifrice, déodorant, rasoirs, savon, etc.

  • Une pandémie de grippe n’impose aucune exigence particulière en matière d’habillement.
  • Possibilité que les SSU doivent distribuer des trousses de première nécessité et d’autres fournitures essentielles aux personnes et aux familles isolées ou incapables de sortir.

Services personnels et intervention psychosociale

  • Les services personnels doivent tenir compte des :
    • besoins physiques;
    • besoins sociaux;
    • besoins affectifs;
    • besoins financiers.
  • La prestation de services pourrait comprendre notamment :
    • soins aux populations vulnérables, comme les enfants laissés à eux-mêmes, les aînés et les personnes handicapées;
    • prestation de services de santé mentale;
    • intervention lors d’une crise psychosociale;
    • soutien religieux ou spirituel;
    • services ethnoculturels;
    • conseils en cas de perte d’emploi;
    • services aux personnes en deuil;
    • autre revenu financier;
    • soin des animaux de compagnie;
    • loisirs;
    • services d’interprétation;
    • soins et soutien accordés aux travailleurs.
  • Penser à d’autres façons d’assurer la prestation de services.
Enjeux ou activités plus généraux Intervention habituelle ou normale des SSU (les fonctions peuvent varier à l’intérieur d’une province ou d’un territoire) Autres participations lors d’une pandémie de grippe (les fonctions peuvent varier à l’intérieur d’une province ou d’un territoire) *Pour obtenir plus d’information, voir « Préambule, Services sociaux d’urgence »
  • Préparation personnelle
  • Inciter les particuliers à prévoir des plans personnels de courte durée afin d’atténuer le besoin d’intervention de la part des SSU.
  • Partenariat avec les organismes responsables concernant les plans à long terme requis pour des interventions ciblées afin de réduire le besoin de faire appel aux SSU.
  • Communication
  • Partenariat pour que la communication concernant les services sociaux d’urgence soit claire – mandat, rôles, responsabilités et services offerts.
  • Partenariat pour assurer une communication claire concernant les services sociaux d’urgence – leur mandat, les rôles, les responsabilités et les services liés à la pandémie de grippe.
  • Partenariat avec des organismes non gouvernementaux (ONG)
  • Certains ONG collaborent habituellement avec les gouvernements pour assurer ou appuyer la prestation des services sociaux d’urgence (p. ex. la Croix-Rouge, l’Armée du Salut, l’Ambulance Saint-Jean).
  • Collaborer avec les ONG afin d’augmenter la capacité d’intervention de leur effectif ou de leurs bénévoles
  • Partenariat avec d’autres organismes responsables pour avoir accès à des ONG non traditionnels afin de demander de l’aide (p. ex. sociétés philanthropiques, groupes confessionnels).
  • Bénévoles
  • Partenariat avec les ONG et les bénévoles communautaires pour veiller à ce que le mandat habituel, le rôle, les responsabilités et les services des SSU soient compris et exécutés.
  • Certaines sphères de compétence peuvent travailler en partenariat avec d’autres organismes responsables pour assurer la coordination, la formation et la gestion des risques des bénévoles des SSU liés à l’intervention en cas de pandémie.
  • Formation
  • Former le personnel et les bénévoles dans les six fonctions de base des SSU.
  • Partenariat pour assurer la formation spécialisée propre à la pandémie de grippe (p. ex. l’information en santé publique, la protection personnelle).
  • Enjeux liés à la chaîne d’approvisionnement
  • Les questions relatives à la chaîne d’approvisionnement autres que les vivres de survie ne font pas partie du mandat des SSU.
  • Partenariat avec des ONG, des organismes et autres ministères pour voir à ce que le mandat concernant l’alimentation de secours soit exécuté.
  • Établissements de soins non traditionnels
  • Habituellement, les SSU ne s’occupent pas des établissements de soins non traditionnels.
  • Certaines sphères de compétence peuvent exiger l’aide des SSU afin de coordonner une série de services non médicaux sur leurs territoires. Cela dépendra des ententes conclues entre les organismes de santé et les SSU. Par services non médicaux, on entend des services d’accueil, des services d’alimentation, des services de nettoyage, un soutien affectif ou des services de communication.

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